Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La BRB autorise à nouveau le virement de transferts instantanés en devises

Les bénéficiaires des transferts instantanés d’argent ont le droit de les recevoir en monnaie étrangère, ou de les virer sur leurs comptes en devises ouverts dans la même banque où ces fonds ont transité. Annonce faite ce 07 octobre 2022  par le gouverneur de la banque de la République du Burundi BRB. Et de préciser que les propriétaires des bureaux de change qui désirent  opérer  dans ce secteur doivent se faire enregistrer auprès de la banque centrale.

 Selon le communiqué rendu public ce vendredi 07 octobre 2022, C’est dans le souci de renforcer la stabilité macroéconomique que la banque de la République du Burundi entame une série de réformes en vue de moderniser sa politique monétaire.

« La banque de la République du Burundi lève, à partir de ce jour, les restrictions sur les conditions de règlements sur les transferts instantanés reçus de l’étranger, introduites en date du 16 mars 2020. Désormais, les fonds reçus des transferts  instantanés internationaux ne sont plus soumis au règlement en monnaie locale », précise Dieudonné Murengerantwari, le gouverneur de la BRB, qui ajoute que les bénéficiaires de ces fonds ont la possibilité de les percevoir en devises ou de les transférer sur leurs comptes en devises.     

A travers le même communiqué de la BRB, la mesure prise le 07 février 2020, portant retrait d'agrément des bureaux de change, est levée. Dieudonné Murengerantwari, gouverneur de la BRB, indique que les anciens opérateurs dans ce secteur devront se faire enregistrer auprès de la banque centrale pour être agréés. Ce dernier sera conditionné par la signature  d'un acte d'engagement sur le respect du cadre réglementaire des bureaux de change, précise le communique de la BRB.

La persistance de la pénurie des boissons de la BRARUDI à l’origine de la spéculation

La pénurie des produits de la BRARUDI persiste dans la capitale économique du pays. Par conséquent, les commerçants spéculent davantage en fixant  les prix de ces boissons à leur guise. La population de la mairie de Bujumbura indique que ces produits de la BRARUDI seraient exportés vers la République Démocratique du Congo.

Les habitants de la ville de Bujumbura déplorent la montée vertigineuse des prix des produits de la BRARUDI du jour au lendemain. Les commerçants de ces boissons majorent les prix comme bon leur semble. Ils n’hésitent pas à ajouter un montant variant entre 300 et 500 francs sur le prix officiel d’une bouteille. « La petite bouteille d’Amstel qui était à 1500 francs, coûte actuellement 2000 francs une fois disponible dans les bistrots ou dans les boutiques. La grande bouteille d’Amstel coûte 2500 francs au lieu de 1900 francs. La grande Primus est vendu à 2000 francs au lieu de 1500 francs. La petite Primus qui coûtait 1100 francs se vend à 1500 francs. La bouteille de Fanta est passée de 800 à 1000 francs. Chaque commerçant  fixe ses propres prix au vu et au su des autorités locales », raconte vexé un habitant de la capitale économique.

Ce désordre dans la fixation des prix des boissons de la BRARUDI est consécutif à la pénurie de ces produits. Cependant, les habitants de la ville de Bujumbura signalent que ces boissons seraient exportées vers la République Démocratique du Congo étant donné qu’à l’entreprise BRARUDI, l’on indique que la production n’a pas été diminuée. « Les agents de la BRARUDI nous disent qu’ils produisent la même quantité. Les boissons seraient plutôt vendues en RDC pour avoir des devises en dollars », indique notre source.

Les consommateurs des boissons de la BRARUDI demandent ainsi à cette entreprise d’augmenter la production afin qu’il y’ait une quantité suffisante de boissons pour la consommation locale ainsi que pour l’exportation.

Les citoyens souffrent toujours de manque de carburant malgré les promesses du gouvernement

La pénurie du carburant de type essence fait toujours parler d'elle en province Gitega. Cela malgré l'espoir qu'avait la population, dès la première importation du carburant par la REGIDESO. Au marché noir, un litre d'essence coûte entre 10.000 et 12.000 francs BIF. Les propriétaires des véhicules et d'autres engins consommant de l'essence plaident pour que ce produit soit disponible. 

 Au premier tour de l'importation du carburant par la REGIDESO, l'essence et le mazout se distribuaient sans files de véhicules devant les stations-service. Cela avait donc constitué un grand espoir et un soulagement au sein de la population de la ville de Gitega.

Cependant, une semaine après, cet espoir est tombé dans l'oubli, du moment que l'essence a fait défaut jusqu'à présent. Seul le mazout se sert sans problème. Quant à l'essence, il est maintenant devenu plus rare qu'il ne l'était avant l'importation du carburant par la REGIDESO. S'il advient donc qu'une station en dispose, ou deux stations à la fois, il s'observe de très longues files de véhicules et moto en attente d’être servis. Toutefois, l'essence termine souvent sans que tout le monde ait été servi, ce qui frustre ceux qui rentrent bredouille.

En outre, contrairement au circulaire du Directeur Géneral de la REGIDESO du septembre 2022 annonçant que tous les propriétaires de stations-service ont désormais le droit d'acheter le carburant importé par cette entreprise, certains propriétaires de stations-service de Gitega se plaignent comme quoi, il leur a été refusé le droit d'acheter ce carburant, jeudi et vendredi derniers.

Cela étant, le prix de l'essence au marché noir a été revu à la hausse pour deux raisons principales telles que l'expliquent ceux qui le vendent, passant de 10.000 à 20.000 francs BIF la bouteille en plastique d'un litre et demi. La première raison est que l'essence est devenue plus rare, la deuxième étant que la police et l'administration traquent énergiquement les vendeurs illégaux de l'essence réduisant ainsi le nombre de ceux qui font ce trafic.

La population en général et plus particulièrement les propriétaires des véhicules et autres engins consommant de l'essence demandent avec insistance au gouvernement burundais de fournir plus d’efforts pour que ces produits pétroliers soient disponibles dans tout le pays.

La pénurie du carburant menace le secteur du bâtiment

Les maçons de la capitale économique Bujumbura éprouvent des difficultés pour se rendre au travail ou pour être approvisionnés en matériaux suite au manque du carburant. Ainsi, ils se plaignent de ne plus avoir de quoi nourrir leurs familles par manque de travail.

Bujumbura, la capitale économique du Burundi, abrite plusieurs catégories de gens qui vivent de différents métiers. Parmi ces gens se trouvent des maçons. Depuis la pénurie du carburant au Burundi, ces derniers  éprouvent beaucoup  de difficultés pour survivre. Des fois, ils se rendent au lieu de travail mais rentrent bredouilles parce qu’il y a manque de moyens pour faire arriver certains matériels  aux chantiers. « Tu peux te rendre avec les autres au lieu de travail. Une fois sur les lieux, l’on manque du ciment simplement parce que l’on n’a pas trouvé le moyen de  transport. L’on peut faire deux à trois  jours à attendre des moellons parce que le carburant a manqué ou alors on fait grimper les prix pour la même raison », raconte un maçon.

L’autre défi pour les maçons  est le manque de moyens de déplacement. « Pour des gens  qui doivent se rendre travailler loin de chez eux,  ils font face à un grand problème de déplacement. Si  tu ne manques pas complétement le moyen de déplacement, tu dois payer très cher pour arriver au lieu de travail. Des  fois, on abandonne même », ajoute- il.

Par manque de travail, la majorité des maçons rentrent souvent à la maison les mains vides et leurs familles manquent de quoi mettre sous la dent. Ainsi, la confiance en le père de famille en pâtit. « C’est un problème si tu rentres sans  ration à la maison. Pour éviter de tels problèmes  avec les familles, il faut contracter des crédits. Cela se fait fréquemment. Mais, le problème est que l’on a du mal à sortir d’une telle situation », regrette- t- il. 

 

Les maçons de Bujumbura   demandent au gouvernement de faire tout  son possible pour que le carburant soit disponible.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 566 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech