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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La rareté de l’or noir affecte le quotidien des habitants.

La rareté de l’or noir affecte le quotidien des habitants.

Les conséquences de la pénurie du carburant s’accentuent du jour au lendemain en
province de Bururi. Les tarifs du transport ont augmenté et cela se répercute sur les prix de
différents produits et services.
Cette pénurie du carburant s’observe depuis presque une semaine. Selon les habitants de la
province Bururi, aucune station-service de la place ne dispose de ce produit. Les mêmes
sources font savoir que même le peu de carburant disponible est distribué selon les affinités
et le clientélisme. « C’est ce carburant qui finit sur le marché noir et qui se vend à un prix
très exorbitant », dénoncent les habitants de Bururi qui soulignent « qu’un litre de l’essence y
est vendu à un prix variant entre cinq et dix milles francs burundais ».
Effets immédiats.
Les prix des tickets de transport ont sensiblement été revus à la hausse. En effet, le trajet
Bururi-Rumonge est passé de cinq à sept mille francs. Quant à celui de Matana-Bururi, il se
paie douze milles francs alors qu’il était à huit milles. C’est-à-dire qu’il a été majoré de
quatre mille francs.
Les prix des denrées alimentaires n’ont pas été épargnés par cette hausse vertigineuse du
carburant au marché noir qui frappe également tous les produits et services suite à cette
pénurie du carburant.
Les habitants de la province de Bururi demandent qu’une solution à cette rareté soit trouvée
dans les meilleurs délais.

 
Participation aux négociations avec les institutions de Bretton Woods pour le titre d’épouse.

Participation aux négociations avec les institutions de Bretton Woods pour le titre d’épouse.

L’épouse du gouverneur de la BRB Dieudonné Murengerantwari participe aux
réunions de printemps en cours à Washington aux Etats-Unis aux côtés de son
époux. Un voyage fait avec financement du pays alors que la femme n’est en
rien concernée par cette mission officielle.
Ces réunions de printemps se tiennent depuis le 10 de ce mois en cours. Des
réunions qui sont organisées annuellement par la banque mondiale et le fonds
monétaire international pour évaluer la situation économique, discuter des
possibilités et cadres de partenariat avec les gouvernements. Des techniciens
du secteur économique représentent donc les pays.
Le Burundi a été représenté par 11 personnes. Parmi ces 11, l’épouse du
gouverneur de la BRB qui participe à ces réunions avec les institutions de
Bretton Woods sous son seul titre d’épouse du gestionnaire de la politique
monétaire burundaise.
Sur l’ordre de mission signé le 15 mars par le secrétaire général du
gouvernement Prosper Ntahorwamiye, Madame Natacha Kigeme vient en 3 ème
position après son époux Mr Dieudonné Murengerantwari, gouverneur de la
banque centrale de la République qui lui vient après le ministre des finances et
chef de la délégation Mr Audace Niyonzima.
Sur quelques photos publiées sur le compte Twitter du ministère des finances,
Madame Natacha Kigeme est visible assise à côté de son époux, le gouverneur
de la BRB, en pleine séance avec ces partenaires financiers à Washington.
Pourtant, nous ont révélé nos sources du ministère des finances, l’épouse du
gouverneur de la BRB n’a aucun rôle à jouer dans ces activités. Natacha Kigeme
n’y représente aucune institution de l’Etat, elle travaille dans le secteur privé
du commerce.
Avant ce voyage, le ministre des finances se serait opposé à la participation de
madame Natacha Kigeme, épouse du gouverneur de la BRB, à cette mission
officielle nous ont fait savoir les mêmes sources de ce ministère. Une
participation qui aurait été finalement approuvée par un des supérieurs du
ministre des finances que la RPA n’a pas pu connaître.

La RPA a contacté Prosper Ntahorwamiye, secrétaire général et porte-parole du
gouvernement, il n’a pas répondu à notre message.

 
Persistance des cas de détournements des indemnités des militaires en mission de maintien de la paix en Somalie.

Persistance des cas de détournements des indemnités des militaires en mission de maintien de la paix en Somalie.

Les militaires burundais qui se préparent pour un déploiement en mission de
maintien de la paix en Somalie dénoncent le fait qu’ils sont d’abord
contraints de signer pour une somme colossale d’argent qu’ils n’ont jamais
reçue. Ils précisent qu’ils signent aussi pour ceux qui ne sont pas sur place sur
le site de Mudubugu mais qui figurent sur la liste des candidats au
déploiement.
Ces militaires burundais qui se préparent pour une mission de maintien de la
paix en Somalie indiquent que là où ils se trouvent à Mudubugu, ils ont été
étonnés de recevoir une délégation de l’état-major général de l’armée
burundaise leur intimant l’ordre de signer sur une liste attestant qu’ils ont été

payés un million 700 mille francs burundais par mois lors d’une mission en
Somalie en 2020. « Nous avons accueilli une équipe de militaires en provenance
de Bujumbura. Ils avaient une fiche de paie sur laquelle l’on a mentionné qu’on
a été payé, chacun, un million 700 mille francs burundais quand on était en
Somalie en 2020. Certains parmi nous ont posé la question de savoir pourquoi
ils sont contraints de signer alors qu’ils n’étaient pas en Somalie cette année-là,
et ils ont répondu que celui qui n’acceptera pas de signer se verra rayer de la
liste des candidats au déploiement en Somalie. Ils nous ont même recommandé
de signer pour ceux qui n’étaient pas sur place. »
Pour ces militaires, c’est une honte pour une armée nationale d’apprendre que
chaque militaire a été dépouillé de plus de 7 millions pour chaque mission qu’il
a effectuée en Somalie. Ils font savoir qu’ils ne comprennent pas pourquoi
l’état-major général de l’armée veut justifier ce montant confisqué alors qu’il a

même refusé de rembourser les 200 dollars prélevés sur le salaire de chaque
militaire en mission en Somalie. « Prenons qu’on a droit à ce montant d’un
million 700 mille chaque mois, est-il possible que tous les militaires en mission
reçoivent la même somme ? Non, je ne pense pas, parce que certains rentrent
avant les autres. Il a ceux qui ont 3 jours ou 5 jours de moins par rapport aux
autres. Ce qui explique qu’ils ne peuvent pas avoir le même montant. Ils ont
refusé de nous remettre les 200 dollars qu’ils ont prélevés injustement sur nos
indemnités. Nous nous sommes adressés au président Pierre Nkurunziza alors
en vie, au parlement et aux différents ministres mais personne n’a réagi. Nous
ne comprenons pas donc pourquoi ils veulent justifier ce montant de plus de 7
millions qu’ils ont volé chaque année pour chaque militaire en mission. »
Ces militaires font savoir que personne ne reçoit au-delà de treize millions
d’indemnités par an. Ce qui veut dire que s’ils toucheraient un million 700 mille

francs burundais chaque mois comme le montre la fiche de paie qu’ils sont
contraints de signer, chaque militaire avait un salaire de 20 millions quatre
cent mille francs pour chaque mission d’une année. Ils demandent au
président de la République de s’impliquer afin qu’ils soient rétablis dans leurs
droits.

Rutana : Le personnel de l’hôpital de Gihofi dénonce le détournement d’argent

Rutana : Le personnel de l’hôpital de Gihofi dénonce le détournement d’argent

Selon les travailleurs de l’hôpital de Gihofi, un montant de 15.100.000 francs burundais aurait fini dans les poches des responsables de cet établissement sanitaire en l’occurrence Claver NDAYIKENGURUKIYE et Richard NDAYONGEJE, respectivement directeur et gestionnaire de l’hôpital de Gihofi situé en commune Bukemba de la province de Rutana.
Le rapport d’un audit mené par une équipe du ministère de la santé et publié à la fin du mois de décembre 2022, montre que plus de 11 millions de francs devraient rentrer dans les caisses de l’hôpital comme recettes au cours de l’année 2022 mais que cela n’a pas été le cas.
Les responsables de l’hôpital de Gihofi devraient également se justifier sur l’achat des matelas de plus de 3.750.000 francs. Une opération qui, selon le personnel de cet établissement sanitaire, n’a pas été signifiée au comité de gestion. Pour cette raison, ces travailleurs avaient saisi le ministère de tutelle. Pourtant, plus de deux mois après la présentation du rapport des inspecteurs envoyés par le ministère de la santé, aucune suite n’a été donnée.
« Nous avions alerté sur le détournement commis par le gestionnaire Richard NDAYONGEJE et le directeur de l’hôpital Claver NDAYIKENGURUKIYE et avions demandé qu’il y ait un suivi pour que cet argent soit remis dans les caisses de l’hôpital. » Raconte un des travailleurs de l’hôpital Gihofi.
Richard NDAYONGEJE, gestionnaire de l’hôpital de Gihofi, est également accusé d’user de son pouvoir pour acheter le matériel pour cet hôpital sans consulter le comité de gestion. Ces employés déplorent le fait qu’ils ont, à maintes reprises, demandé que ce gestionnaire soit écarté mais sans succès.
« Nous avions sollicité la mise en œuvre de tous les comités chargés du suivi du fonctionnement de l’hôpital y compris la commission chargée de statuer sur l’octroi des marchés des médicaments et autre matériel de l’hôpital. Ces comités ont été mis en place mais on a fait des magouilles de telle sorte que c’est le gestionnaire qui est président de cette commission afin que tout se fasse comme il veut. Nous demandons alors au ministère de bien suivre cette situation. Nous avons demandé en vain qu’il soit mis à l’écart. Ce gestionnaire est un voleur de renom. » Se lamentent-ils.
La rédaction de la RPA a tenté de joindre Richard NDAYONGEJE, gestionnaire de l’hôpital de Gihofi mais il est resté injoignable. Quant à Claver NDAYIKENGURUKIYE directeur dudit hôpital, il n’a ni confirmé ni infirmé les accusations portées à son égard.

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