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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La clientèle de la GOTRACOM de Makamba déplore un service déloyal.

La clientèle de la GOTRACOM de Makamba déplore un service déloyal.

Les usagers des véhicules de la GOTRACOM accusent cette agence d’enregistrer souvent des retards au cours des voyages. Ces citoyens indiquent que les conducteurs de ces véhicules dépassent également le nombre de passagers qu'ils doivent normalement transporter, ce qui les incommode.

Les clients de l'agence de voyage GOTRACOM, surtout à destination de la province Makamba, sont dans une désolation totale. A l'origine, les conducteurs des véhicules de ladite agence qui ne respectent pas les heures de départ. Cette situation handicape les activités quotidiennes des clients. « La compagnie GOTRACOM est la seule qui dessert la province Makamba. Mais cette compagnie ne respecte jamais l’heure de départ mentionnée sur les réservations des tickets, car on peut passer plus de 2 heures assis dans ces bus. Et plus grave encore, en plus de nous faire perdre du temps, il arrive qu’on finit par annuler le voyage juste parce que les chauffeurs ont estimé que les clients étaient peu nombreux », témoigne un des clients de la GOTRACOM.

L’inconfort au cours des déplacements.

De plus, ces passagers dénoncent aussi les  mauvaises conditions dans lesquelles ils voyagent dans les bus de l’agence Go Transport Company. Les chauffeurs affectés à cette agence de voyage embarquent souvent un nombre de passagers excédant les places que contiennent normalement les véhicules. « Les chauffeurs ramassent des passagers en cours de route et dépassent les places assises. Ces véhicules ont 30 places, mais on se retrouve à 45 ou 50 à l’arrivée ».

Ces citoyens demandent aux responsables de l'agence GOTRACOM de redresser la situation afin de leur permettre de se déplacer convenablement dans ses bus.

Des réformes politiques et économiques indispensables pour sortir le Burundi de la crise financière

Le président Evariste Ndayishimiye aurait-il échoué à gérer la crise du carburant?

Le président Evariste Ndayishimiye aurait-il échoué à gérer la crise du carburant?

Depuis deux semaines, les files d’attente s’observent devant les stations-services à Bujumbura. Les Burundais ont assisté à des pénuries similaires au moins deux fois au cours des trois derniers mois. Pourtant, il y a justement plus de trois mois, le président Evariste Ndayishimiye a promis de résoudre lui-même la question de manque de carburant.

C’est en août dernier que le numéro un burundais a déclaré prendre en ses propres mains la question des crises répétitives du carburant. Selon Evariste Ndayishimiye, « ces crises seraient nourries, entre autres, par certains importateurs ». A la suite de cette déclaration, de nouveaux noms sont apparus sur la liste des importateurs de carburant au Burundi. Aujourd'hui, l'autorisation d'importation a été accordée à la  société étatique REGIDESO et à la société PRESTIGE, qui selon les enquêtes de la RPA, appartiendrait à la première dame Angeline Ndayishimiye. Le grand importateur, INTERPETROL, a été mis sur le banc de touche. Depuis le mois d'octobre, toutes les stations-services de cette société sont fermées en mairie de Bujumbura. Certains des employés contactés craignent même de perdre leur emploi. Les sociétés qui avaient conclu des contrats d’approvisionnement avec INTERPRETROL confirment aussi qu’elles ont été signifiées qu'elles devraient chercher d'autres sources d’approvisionnement. Pourtant, ces changements opérés par le président de la République ont apporté un répit qui n’a duré que le temps de la rosée.  

Le citoyen lambda souffre de la nouvelle pénurie

A Bujumbura, certains citadins passent des heures alignés sur des parkings des véhicules de transport en commun. Ils attendent des véhicules alignés à leur tour devant des stations-services. Le carburant qui manque actuellement est de type essence, le gasoil étant vendu à la normale dans la capitale économique.

L’essence manque aussi à l’intérieur du pays. A Gitega, la capitale politique, à Rumonge, à Rutana, à Kirundo et à Ngozi, les conducteurs des véhicules de transport en commun ont majoré leurs tarifs. Ils expliquent qu’ils s’approvisionnent sur les marchés noirs à des prix élevés. Selon les localités, le ticket de transport a été augmenté d’un montant de 2000 ou 3000 francs. Des fois, le ticket passe presque du simple au double.

La  pénurie du carburant au Burundi tend à paralyser la vie du pays dans ses différents secteurs. Les activités sont perturbées suite à ce problème de déplacement qu’éprouve la population. Et le coût de la vie devient plus cher, car les prix des autres produits sont également augmentés sur les marchés.

La BRB autorise à nouveau le virement de transferts instantanés en devises

Les bénéficiaires des transferts instantanés d’argent ont le droit de les recevoir en monnaie étrangère, ou de les virer sur leurs comptes en devises ouverts dans la même banque où ces fonds ont transité. Annonce faite ce 07 octobre 2022  par le gouverneur de la banque de la République du Burundi BRB. Et de préciser que les propriétaires des bureaux de change qui désirent  opérer  dans ce secteur doivent se faire enregistrer auprès de la banque centrale.

 Selon le communiqué rendu public ce vendredi 07 octobre 2022, C’est dans le souci de renforcer la stabilité macroéconomique que la banque de la République du Burundi entame une série de réformes en vue de moderniser sa politique monétaire.

« La banque de la République du Burundi lève, à partir de ce jour, les restrictions sur les conditions de règlements sur les transferts instantanés reçus de l’étranger, introduites en date du 16 mars 2020. Désormais, les fonds reçus des transferts  instantanés internationaux ne sont plus soumis au règlement en monnaie locale », précise Dieudonné Murengerantwari, le gouverneur de la BRB, qui ajoute que les bénéficiaires de ces fonds ont la possibilité de les percevoir en devises ou de les transférer sur leurs comptes en devises.     

A travers le même communiqué de la BRB, la mesure prise le 07 février 2020, portant retrait d'agrément des bureaux de change, est levée. Dieudonné Murengerantwari, gouverneur de la BRB, indique que les anciens opérateurs dans ce secteur devront se faire enregistrer auprès de la banque centrale pour être agréés. Ce dernier sera conditionné par la signature  d'un acte d'engagement sur le respect du cadre réglementaire des bureaux de change, précise le communique de la BRB.

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