
RPA
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Depuis dimanche 2 août 2015, la date qui coïncide avec l’attentat qui a emporté le tout puissant Lieutenant Général Adolphe Nshimirimana, aucune nuit ne passe sans que des tirs de coups de feu et explosions de grenades ne retentissent dans les quartiers comme Musaga, Nyakabiga, Ngagara, Cibitoke et Mutakura.
VILLE DE NGOZI, ACCROISSEMENT DE LA MENDICITE.
La mendicité prend de plus en plus de l’ampleur dans la ville de Ngozi. Sur toutes les avenues, les rues et les bureaux publics, l’on y rencontre un ou plus d’un mendiant. Pour y pallier, l’administration appelle la population à créer les associations de lutte contre la pauvreté.
Depuis bientôt 3 semaines, 120.000 familles vivant dans la ville de Ngozi sont confrontées aux manque d’eau potable. Certaines familles se réveillent tard dans la nuit pour attendre quelques gouttes qui sortent des robinets d’autres achètent ce produit précieux à 200 ou 300 franc bu pour un bidon de 20 litres. Les conséquences se multiplient.
Plus de 200 taxi- motards en chômage suite à cette échéance électorale dans la province de Ngozi.
L’Association des Motards du Burundi ‘’AMOTABU’’, agence de Ngozi se dit inquiète des conditions de vie que mènent les taxi- motards en chômage. Celles-ci empirent de jour en jour depuis le début de la crise en avril.
En 2014, près de 9000 cas de violences ont été enregistrés par la Synergie Burundaise pour les victimes des Violences sexuelles et basées sur le genre, SBVS en sigle, au moment où elle avait reçu plus de 5100 cas en 2013, dans les mêmes six provinces d’intervention.
Marchandises en quantité au marché, clients en refuge.
Les produits de première nécessité ont beau être nombreux en quantité sur le marché, les clients par contre se font toujours rares. Au marché dit « LE GRENIER » se trouvant non loin de l’ancien marché central de Bujumbura, les prix ont diminué par rapport aux derniers mois.
LE BLEUS DE LA POPULATION DE GITEGA
La majorité de la population de la province GITEGA est dans le chagrin à nul autre pareil suite à la fermeture et l’incendie des radios indépendantes les plus importantes.
Huitième mardi de la campagne verte
Les promoteurs de cette campagne ont décidé de maintenir ce mouvement baptisé « campagne mardi vert » après la libération conditionnée de Bob Rugurika pour réclamer le recouvrement définitif de la liberté pour le directeur de la RPA, Bob Rugurika. Il est en liberté conditionnée depuis le 19 février ainsi que le président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa, lui aussi libéré conditionnellement depuis le mois de septembre dernier. Les organisations des professionnels des médias et celles de la société réclament aussi justice pour les sœurs italiennes Olga, Lucia et Bernadette sauvagement assassinées à la paroisse Guido Maria Comforti de Kamenge mais également justice pour Christian Claude Butoyi détenu depuis septembre dernier accusé de ce triple assassinat.
« Les Burundais doivent garder l’espoir car l’amour va toujours triompher. » C’est le message de madame Marguerite Barankitse en ces périodes de tension électorale. La Fondatrice de la Maison Shalom appelle le chef de l’Etat Pierre Nkurunziza à adresser un message d’apaisement à la population burundaise en cette période où la tension est vive. Madame Marguerite Barankitse estime que les Burundais vivent une peur panique à la veille des élections. Le chrétien président de la République devrait normalement adresser un message de rassemblement à la nation et clarifier sa position par rapport au troisième mandat, ajoute cette brave femme qui a élevé et nourris plusieurs orphelins de guerre et des épidémies. Marguerite Barankitse demande également aux autorités de retirer les armes à feu parmi la population car le pire peut éclater et provoquer l’afflux des déplacés et des réfugiés. Toutefois, madame Barankitse conseille aux Burundais de rester solidaires en ces moments où certains politiciens s’activent à les diviser pour les intérêts sectaires.
Les organisations de la société civile engagées dans la campagne « Halte au troisième mandat » demandent avec insistance au Conseil de sécurité des Nations Unies de voter une résolution instruisant l’armée burundaise à désarmer ce qu’elles qualifient de milices Imbonerakure. C’est le contenu d’une correspondance que ces organisations ont adressé ce mardi au secrétaire général des Nations-Unies et à la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU. Selon les organisations signataires, les Nations Unies ont la responsabilité de protéger puisque les institutions nationales sont inactives face à ces structures armées à savoir les Imbonerakure.
Au vu de la situation au Burundi, les organisations de la société civile estiment que les Nations Unies doivent enclencher le mécanisme de la responsabilité de protéger. Ces organisations craignent une fragilisation de la paix et de la sécurité suite à l’ambition du président Nkurunziza de briguer un troisième mandat en violation de l’Accord d’Arusha et de la Constitution. Pour demander de telles résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, les organisations engagées dans la campagne « Halte au troisième mandat » évoquent notamment les agissements et bavures des Imbonerakure à l’endroit des opposants, des activistes de la société civile et des médias, mais aussi rappellent le câble confidentiel du BNUB évoquent une probable distribution d’armes à la jeunesse du parti présidentiel. Autres motifs avancés par les organisations, ce sont les entrainements paramilitaires en RD Congo des jeunes burundais longtemps dénoncés par la société civile et dont la véracité a été prouvée plus tard avec le retrait des troupes burundaises du Congo d’abord, et l’attaque en province Cibitoke par après. Dans cette correspondance, les organisations signataires qualifient de milices du CNDD-FDD, les jeunes qui ont bénéficié de ces entrainements paramilitaires et de la distribution d’armes qui ont reçu pour mission de s’attaquer à toute personne qui conteste le troisième mandat du président Nkurunziza, dont les militants du CNDD-FDD anti troisième mandat.
La situation est d’autant plus grave que ces jeunes bénéficiant du soutien et de la reconnaissance des institutions du fait que le Service National des Renseignements leur apporte un appui logistique, matériel et financier. Aussi, le ministre de la Défense nationale a reconnu l’existence de ces groupes armés en demandant leur désarmement. Toutefois, ces organisations de la société civile constatent une neutralité contestable et un manque de volonté de maitriser ces groupes par les forces de sécurité et de défense.
Face à cette situation, les organisations de la société civile rappellent au Conseil de sécurité de l’ONU qu’il peut autoriser une intervention militaire en dernier ressort dans l’éventualité de crimes graves que le gouvernement s’est révélé impuissant ou non disposé à prévenir. D’où les signataires demandent au Conseil de sécurité de voter une résolution instruisant l’armée burundaise à désarmer la milice Imbonerakure et l’identification et l’arrestation de leurs chefs. Une autre résolution demandée par les organisations de la société civile signataires c’est celle décidant l’intervention militaire des Nations Unies pour empêcher la commission des crimes contre l’humanité, du nettoyage politique voire du génocide au Burundi.