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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des militants du parti CNL incarcérés et sans droit de visite.

Les familles des trois membres du parti CNL arrêtés par le service national des renseignements à Muyinga la nuit de samedi à dimanche indiquent que les leurs n’ont pas droit de visite. Du côté du patron  du service national des renseignements à Muyinga, c’est le silence radio mais la CNIDH indique qu’elle est au courant du dossier et qu’elle collabore déjà avec des familles des personnes arrêtées.

Les 3 militants du parti CNL ont été tous arrêtés par les agents secrets au chef-lieu de la province de Muyinga. Depuis leur arrestation la nuit de samedi dernier, les membres de leurs familles ne les ont pas revus. Ces familles disent que le responsable des services secrets en province de Muyinga leur a répondu que c’est lui- même qui détient ces 3 personnes. Elles indiquent que la loi a été violée puisque le chef des services secrets leur a refusé le droit de rendre visite à ces 3 détenus.  « Ils ont téléphoné le responsable des renseignements vers midi et il leur a répondu qu’il détient ces personnes pour des raisons d’enquête mais qu’ils ne peuvent pas venir les voir », a révélé notre source.

La rédaction de la RPA a essayé de joindre au téléphone Félix Havyarimana, le responsable des services secrets en province de  Muyinga pour qu’il puisse s’exprimer sur ce dossier. Après avoir entendu l’objet de l’appel, il a vite raccroché.

Du côté de la CNIDH, ils indiquent avoir reçu les doléances de ces familles et que la CNIDH est en train de suivre de près ce dossier.  Les 3 membres du parti CNL arrêtées sont Nibaruta Dieudonné, qui est chargé des activités du parti CNL dans la province de Muyinga, Hakizimana Evariste rapatrié au mois de Novembre et qui faisait son travail à Mukoni au chef-lieu de la province de Muyinga et Rwasa Cyriaque, un enseignant de l’école fondamentale de Kazekibondo située en commune Muyinga.

En cas d’intolérance politique, la police fait la promotion de l’impunité des imbonerakure.

Cinq membres du parti CNL ont été blessés et sept autres sont incarcérés au cachot du commissariat de la province Ngozi suite aux échauffourées entre les partisans du CNDD-FDD  et ceux du CNL de dimanche dernier en commune Kiremba de la province Ngozi. Chaque fois, ce sont  les membres du parti CNL qui sont arrêtés alors qu’ils sont agressés par les adeptes du parti au pouvoir.

Ces membres du parti Cnl détenus au cachot du commissariat de police de la province de Ngozi depuis ce dimanche sont Pierre Mpawenimana, chef de colline Ruyumpu et sa femme du nom de Nahimana Daphrose, Pierre Girikwishaka, Nyabenda Pascal, Habarugira Joël, Ndagijimana André et Nsabimana. Tous sont de la colline Ruyumpu de la commune de Kiremba en province de Ngozi.

Ils sont détenus suite aux  échauffourées entre un membre du parti Cnl et un autre du parti Cndd-Fdd sur la colline Ruyumpu. Des sources sur place parlent de l’intervention du chef de colline pour séparer les protagonistes. Ace moment précis, des jeunes du parti Cndd-Fdd se sont acharnés sur le chef de colline Ruyumpu en le rouant de coups le laissant presque mort.

Les personnes venues au secours de ce responsable ont été également frappées par ces imbonerakure comme l’indique un témoin de l’incident. « Un membre du parti Cndd-Fdd surnommé Musenyeri s’est disputé avec un membre du parti Cnl. Par après, ils en sont venus aux mains. Quand le chef de colline Pierre est intervenu, les imbonerakure se sont rués sur lui avec des machettes. Puis, les habitants de la colline Ruyumpu se sont empressés de venir en aide au chef de colline. Les imbonerakure se sont regroupés en bandes avec les autres venus de différentes collines et ils ont organisé une grande attaque. Il y a eu une terrible confrontation et des gens ont été blessés ».

Ce qui afflige les sympathisants du parti Cnl, chaque fois qu’il y a des échauffourées entre les membres des partis Cnl et Cndd-Fdd, seuls les membres du parti Cnl sont arrêtés. « Quand il y a échauffourées entre membres du parti Cnl et les membres du parti Cndd-Fdd, la police vient avec ces Imbonerakure, eux-mêmes partie prenante aux violences, pour arrêter les membres du parti Cnl. Cette pratique de la police est affligeante. Personne n’est au-dessus de la loi », ajoute notre source.

La même source en commune Kiremba parle de dix membres du parti Cnl victimes de violences physique qui ont fait recours à l’administrateur communal mais en vain.

La détention des opposants au parti Cndd-Fdd en cas  d’actes d’intolérance s’observent même ailleurs. De telles détentions ont été documentées sur la colline Murengeza de la commune Gihanga  en province de Bubanza et en commune Muhuta de la province de Rumonge suite à des confrontations entre membres du parti Cndd-Fdd et ceux du parti Cnl.

Le secrétaire du parti CNDD FDD en commune Rumonge couvre le crime d’un imbonerakure

Le secrétaire du parti CNDD FDD en commune et  province Rumonge est accusé par les habitants  de cette commune de persécuter un  citoyen de cette commune. Ce responsable exige à ce citoyen aujourd’hui au cachot  de signer  qu’il accepte d’abandonner   un contrat d’achat d’une parcelle. Ces habitants demandent que ce citoyen soit libéré et  qu’il  y ait  un procès entre lui et  le vendeur de cette parcelle.

Ce citoyen qui est malmené par Donatien Manirakiza, le secrétaire du parti CNDD- FDD en commune Rumonge, est connu sous le nom de Ngiriyimana. Ce dernier a acheté au près d’un imbonerakure  nommé Didier une parcelle d’une valeur de trois million et demi. C’était au cours du mois d’avril de cette année. Il lui a donné une avance d’un million neuf cent mille francs burundais.

Cette parcelle est située dans une localité appelée Mugomere. Prêt à payer le montant restant, le chef de secteur de cette localité a annoncé à Ngiriyanama que la parcelle n’appartient pas à Didier.   Chose qui a étonné  plus d’un puisque les administratifs à la base dont un certain  Gafari étaient présents le jour de l’achat.

Notre source à Rumonge indique que   Didier a accepté de rembourser le montant d’avance mais qu’il n’a pas honoré son engagement. Ngiriyamana a porté plainte et Didier a été arrêté et incarcéré au cachot de la Brigade Rumonge  jeudi dernier. Après une journée de détention,  le secrétaire du parti CNDD- FDD a exigé qu’il soit libéré  et à sa place il a été incarcéré Ngiriyamana comme le témoigne toujours notre source.  « Il a commencé  à dire qu’il va jouer  la médiation entre Didier et Ngeriyimana. Ngiriyimana a  accepté. Par après, on lui  a envoyé un véhicule. Il pensait qu’ils vont parler de ce problème. Mais arrivé à la brigade, le secrétaire du parti  a ordonné  la libération de cet imbonerakure et l’incarcération de celui qui a acheté »

Notre source fait  savoir que ce même secrétaire du parti a exigé vendredi dernier à Ngiriyimana  de signer qu’il  laisse tomber cette parcelle et le montant qu’il avait donné comme avance. « On lui a emmené un papier au cachot.  Puis, on lui a exigé   de signer et d’accepter  de laisser tomber cette parcelle et la montant d’avance  afin qu’il soit libéré. Il a refusé de signer espérant qu’un jour la justice fera son travail  parce qu’il lui a donné le montant  pour l’achat de cette parcelle », a révélé notre source

 La rédaction de la RPA  a essayé de contacter Donatien Manirakiza, le secrétaire du parti CNDD FDD à  Rumonge, mais en sans succès.

Sit-in des Burundais demandeurs d’asile au camp de Nakivale.

Des familles burundaises   campent depuis un peu plus de 2 semaines devant le bureau du représentant du gouvernement ougandais au  camp de Nakivale. Elles sont demanderesses d’asile  mais le gouvernement  ougandais  semble n’est  pas être disposé à les offrir cet asile. Dans l’entre- temps, ces burundais sont menacér par la faim et le froid.

Ces sont des familles qui proviennent de plusieurs  coins du Burundi. Dans le camp de Nakivale en Uganda,  certaines de ces familles viennent d’y  passer  un peu près de   deux semaines. Selon ces familles, elles n’ont jusqu’ici reçu ni nourriture ni quelque autre assistance que ce soit. D’habitude, les  nouveaux demandeurs d’asile dans le camp de Nakivale en Ouganda sont accueillis dans le centre d’accueil,  un hangar dénommé ‘’KUKIBATI’’ où ils reçoivent les premières assistances de la  part du HCR. Ils quittent le lieu après un certain temps pour aller s’installer à un  endroit indiqué. Ces burundais demandeurs d’asile indiquent qu’ils ont décidé d’aller s’installer  au bureau  du représentant du gouvernement ougandais  dans le camp après avoir constaté qu’il n’y avait  pas de projet  d’être accueilli dans ce centre d’accueil. Ces burundais occupent alors un hangar sans murs où ils meurent de froid et de la faim.

Toute personne  qui  passe près de ce hangar est alertée par les pleurs des enfants affamés ou peut être malades et ce de jour que de nuit. Pour le moment,   certaines des familles de ces réfugiés survivent  par la mendicité. Toutefois, certaines familles plus chanceuses ont pu avoir des familles qui les hébergent ne serait-ce que pour se protéger du froid  la nuit.

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