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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le sucre se fait toujours rare malgré les bonnes promesses de la SOSUMO.

Aucune solution n’a encore été trouvée sur la question du sucre ce lundi comme l’avait promis le porte-parole de la SOSUMO. Actuellement, les plaintes des consommateurs de cette denrée sont vives dans la capitale économique Bujumbura et à l’intérieur du pays.

Les habitants des différents quartiers situés au nord de la capitale économique Bujumbura interrogés par la RPA  disent que s’approvisionner en sucre est devenu un casse-tête.

Hormis qu’ils achètent le sucre à 3 milles francs le kilo, ils sont obligés d’acheter encore du pain. La quantité de sucre obtenue ne peut dépasser un kilo comme l’indique cet habitant. « Aucun changement. Dans les boutiques il n y’en a pas, et s’il est disponible, l’on ne sert qu’un seul kilo à 3 milles francs  moyennant l’achat du pain à 2300 francs la pièce. En tout, il revient à 5300 francs. On y ajoute un sachet de 200 francs et ça devient 5500 francs. Au lieu d’être disponible, le sucre devient de plus en plus rare».

Plus au nord du pays dans la ville de Muyinga, c’est le  même scenario. Les habitants ont oublié de prendre la tasse de thé et le sucre se vend en cachette à 6.000 francs le kilo en cas de disponibilité. Ces habitants  interpellent le gouvernement pour reconsidérer cette situation d’autant plus que les déclarations officielles parlent d’une bonne production  au début de cette année. « En tant que citoyens, nous demandons au gouvernement de prendre en main la question pour l’analyser et dénouer le problème. Il est inconcevable d’entendre la SOSUMO chanter une bonne production alors que la population en manque énormément pour la consommation. Qu’aucun citoyen ne manque du sucre tant qu’il est produit localement », insiste un citoyen de Muyinga presque dépassé par les évènements.

 

De vieux billets de banque en circulation au Burundi.

Les billets de 500 et 1000 francs  en circulation ces derniers jours au Burundi sont très vieux. La population indique que ces billets perturbent leurs courses lorsqu’elle effectue des achats. Des fois,  les commerçants ne les acceptent même pas.

Les billets d’argent qui sont utilisés au Burundi seraient de mauvaise qualité. Selon la population burundaise qui dans les activités quotidiennes utilisent ces billets, ceux de 500 et 1000 francs en circulation sont très vieux. Ce qui d’ailleurs a commencé à  créer des mésententes d’après notre source. « Les billets de 1000 et de 500 francs sont plus vieux et cela crée des mésententes entre les passagers et les rabatteurs. Ce que je dis m’est arrivé moi-même. J’ai payé le bus un billet de 1000 francs en mauvais état et le rabatteur a refusé de le prendre. Il m’a exigé de lui donner un autre que je n’avais pas. Un passager a dû intervenir et à payer pour moi ».

Ce refus d’accepter ces billets ne s’observe pas seulement chez des rabatteurs. Il s’observe également dans d’autres activités  commerciales,  signale notre source. « Moi, j’étais à la Regideso pour acheter des unités de 33 100Fbu francs burundais. Mais, la fille qui était à la caisse à refuser de prendre un billet de 1000 francs arguant que le billet est vieil. Je lui ai dit que eux ils pouvaient le placer en banque. Mais, elle a refusé et j’ai dû le changer. Les billets de 500 et 1000 francs  sont vraiment très usés ».

La population burundaise demande à la Banque de la République du Burundi de retirer en circulation tous les billets usés pour les remplacer par de nouveaux

La pénurie et la hausse du prix du ciment de la société Buceco reste une réalité au Burundi.

Le ministère du commerce avait tranquillisé la population vers la fin de l’année 2021 qu’avec le début de l’année 2022 le problème du ciment BUCECO sera resolu.  Mais, rien n’a changé jusqu’à ce jour.

Au mois de novembre dernier, Gloriose NTIBARUTAYE, la porte-parole du ministère du commerce a tranquillisé  la population en promettant  qu’avec le mois de janvier le problème en rapport avec la pénurie du  ciment Buceco sera résolu et que la production sera abondante jusqu’à l’exporter dans d’autres pays. Malheureusement, rien n’a été fait jusqu’aujourd’hui par rapport à ces promesses faites à la population.  Le mois janvier touche à sa fin. La population crie toujours au  manque du ciment Buceco et la situation est devenue plus compliquée qu’avant. L’un des utilisateurs du ciment Buceco de la province Cibitoke où se trouve  l’entreprise BUCECO témoigne. « Le ciment est devenu un casse-tête ici dans la province Cibitoke.  Pour avoir le ciment, tu dois passer par les agents qui s’en procure dans l’entreprise Buceco et tu les donnes ton argent avant pour qu’ils fassent la liste. Là aussi,  tu dois attendre jusqu’à ce que le ciment soit disponible. Tu peux passer même plus de deux mois sans avoir ce ciment. Donc, il est difficile d’avoir le ciment ici, c’est comme de l’or. En plus,  il est très cher parfois tu peux même l’abandonner ».     

A la même époque, la porte-parole du ministère du commerce avait fait savoir qu’aucun commerçant n’a le droit de vendre le Ciment BUCECO à un prix dépassant le prix officiel de 24.500 francs. « Les commerçants qui se procure de ce ciment à travers l’entreprise BUCECO sont les mêmes  qui doivent respecter le prix de ce ciment sans aucun prétexte de transport ou quoi que ce soit. Les prix doivent être respectés  comme nous les avons fixés », avait- elle déclaré.  

Cela n’a pas été respecté. Partout, un sac de ciment est vendu à trente mille franc burundais et plus. « Les gens souffrent beaucoup pour avoir du ciment ici chez nous. Parfois dans les dépôts où il est disponible,  tu peux l’avoir pour trente mille francs burundais et plus », ajoute un habitant de Cibitoke.

Nos sources à Cibitoke font savoir que même quand le ciment est disponible dans quelques endroits, il est distribué par favoritisme et seuls les membres du parti au pouvoir ont le droit d’avoir ce ciment et n’importe quelle quantité qu’ils veulent. Les utilisateurs de ce ciment demandent au gouvernement de résoudre ce problème.

 La rédaction de la RPA, n’a pas pu joindre le ministre du commerce, Marie Chantal NIJIMBERE, pour s’exprimer à ce propos.

Les conséquences de la pénurie de carburant font tâche d’huile dans différents coins du pays.

En commune Matana de la province  de Bururi, les prix de certaines denrées alimentaires et celui du ticket de transport   ont été revus à la hausse.  Ce qui est à l’origine  de la  perturbation des activités. A Bujumbura, les parkings des bus de transport en commun sont presque déserts à certaines heures.

Les deux stations-service situées au centre  de Matana  peuvent   passer  au moins trois semaines sans être approvisionnées  en carburant.  Nos sources en commune Matana  indiquent qu’une fois disponible sur ces stations, ce carburant  ne dure que le temps de la rosée car certains  vendeurs se précipitent à  le stocker dans des bidons.

Au marché noir, l’essence s’achète actuellement à 8 mille francs le litre. En conséquence, le prix  du ticket de transport  a été sensiblement  revu à la hausse. Témoignage d’un citoyen de la place. «Un litre d’essence  qui s’achetait à 2500 francs coûte 8 mille francs au marché noir car on peut passer trois semaines sans être  approvisionné. Pour se déplacer par bus  du centre de Matana  vers la localité de Cogo, on payait mille francs mais actuellement on paye  2mille francs. De Matana à Muyange, le prix du ticket qui  était de 1500 francs est passé à 2 mille francs  ou 2500 francs.Du centre de Matana vers Butwe ,on payait mille francs mais pour le moment c’est 1500 francs. Pour se rendre à Mahwa, le prix du ticket était de mille francs mais il est passé à 2 mille francs  tandis que le prix pour le trajet Matana-Rutovu qui était fixé à 1500 francs  est passé à 3 mille francs».

C’est le pire pour ceux qui veulent se rendre dans la capitale économique  Bujumbura.  La plupart des fois,  des gens sont obligés de reporter leurs  voyages  suite au manque de bus  de transport. « Pour se déplacer  vers Bujumbura, le ticket était de 5 ou 6 mille  francs. Pour le moment,  il  arrive de payer 9 mille francs. Là aussi, les bus sont très rares. Quant à ceux qui prennent les  bus de l’agence Memento, ils ratent leurs voyages suite à ce manque de carburant et  ce sont les passagers qui en subissent les conséquences», fait- il remarquer.

De plus, la pénurie  de carburant n’a pas épargné  la hausse des prix de certaines denrées alimentaires. Ici, on citerait le prix d’un kilogramme  de graines de maïs qui s’achetait entre 900 et mille francs  mais qui coûte actuellement  entre 1300 et 1400  francs. Le prix  du riz qui était de 1800 francs s’achète  aujourd’hui à 2200 francs.

Les citoyens de la commune Matana demandent au Gouvernement de trouver une solution à ce problème de manque de carburant.                 

 

Bujumbura manque de bus de transport en commun.

 

Ce jeudi à  18 heures  aux parkings de véhicules de transport en commun tout près de l’ex-marché central de Bujumbura précisément au niveau du parking des bus qui se dirigent vers la commune de Ntahangwa, les bus surtout ceux qui se dirigent vers le quartier Carama et la zone Kamenge manquent. Il n’y a aucun véhicule sur ce parking où on observe de longues files d’attente des personnes qui prennent ces directions. La première file d’attente va jusqu’au bureau de la poste et la seconde arrive au niveau de l’endroit communément appelé Bata. Sur le parking des bus qui se dirigent vers la commune Muha, il n’y a que 10 véhicules seulement et ces derniers prennent la direction de Kanyosha. Pour les autres zones du sud de la capitale, il n’y a aucun véhicule pour prendre les passagers. Par contre, il s’observe de longues files d’attente. Certaines personnes qui se sont entretenues avec la RPA indiquent que ces files d’attente se forment à partir de 17 heures  après les heures de service. Trente minutes après notre arrivée sur place, certains passagers ont jugé bon de rentrer à pied car ils avaient complètement perdu l’espoir de trouver ces véhicules de transport en commun.  (Son d’ambiance)

Dès que les premières personnes décident de rentrer à pied, on observe des petits groupes de gens qui se consultent pour savoir s’ils prennent la même direction afin de marcher ensemble.

A la question de savoir pourquoi les bus de type Coaster manquent plus que d’autres, les chauffeurs de ces bus répondent que le gazoil est presque introuvable sur les pompes ces derniers jours. Le peu que l’on trouve à un prix exorbitant s’achète au marché noir.

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