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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura vit au rythme des coupures répétitives de courant.

Certains habitants de la Mairie de Bujumbura se plaignent des coupures électriques répétitives. Ceux qui exercent des métiers nécessitant de l’électricité enregistrent des pertes.

Dans différentes localités de la Mairie de Bujumbura, les habitants semblent s’habituer à ne pas garder l’électricité durant 24 heures d'affilée. Que ça soit au nord, au sud ou au centre de la ville, les habitants indiquent que des coupures électriques sont fréquentes. La journée les coupures sont répétitives tandis que la nuit ces coupures s’observent à partir de 23 heures. C'est à 6 heures du matin que l'électricité revient de nouveau. Ce citadin se dit perturbé dans ses activités génératrices de revenus. « Durant la journée, il y a des coupures répétitives. Les coiffeurs, les soudeurs ou ceux qui travaillent dans des cantines sont perturbés par ces coupures. Pour les propriétaires des cantines, il arrive qu’ils perdent plusieurs litres de lait conservés au réfrigérateur suite aux coupures nocturnes ».

 

Ces citadins se demandent si le système  de délestage n'aurait pas été officieusement instauré par la REGIDESO. Un d’entre eux s’étonne de ces coupures actuelles comparativement aux périodes antérieures. « Ca faisait un long moment qu’il n’y avait plus de délestages. Même quand il y en avait, c’était durant la saison sèche. Mais, on n’est pas encore arrivé à cette période et d’ailleurs il y a toujours de la pluie », se plaint- il.

 

Ils demandent à la REGIDESO de trouver une solution durable à ces coupures pour pouvoir bien exercer leurs activités quotidiennes.

Les prix des denrées alimentaires risquent d’augmenter selon OCHA.

Le bureau de coordination des affaires humanitaires, OCHA, alerte que la décision du gouvernement d’interdire la circulation des motos, vélos et tricycles  dans certaines parties de la ville de Bujumbura sera à la base de la hausse des prix des denrées alimentaires et la perte de revenus  des milliers d’employés du secteur  de transport. De plus, il mentionne que des rapatriés depuis différents pays dont le paquet retour est déjà épuisé vont rencontrer également un problème de manque de nourriture.

 

Environ 20 mille opérateurs employés dans le transport privé utilisant les tricycles, motos et vélos pourront rencontrer des problèmes de manque de nourriture à cause de la décision du gouvernement leurs interdisant l’accès au centre-ville de Bujumbura.

Selon OCHA, la perturbation des transports publics se traduira probablement par une augmentation des prix des denrées alimentaires et des transports

Le bureau de coordination des affaires humanitaires OCHA indique que 33 000 rapatriés arrivés entre septembre et décembre ont probablement déjà épuisé leur assistance alimentaire et seront probablement en stress jusqu'à la récolte de la saison B en juin.

 

Même si OCHA fait savoir qu’en mars dans certaines régions du pays la disponibilité des nourritures était satisfaisante par rapport au précédent mois, il indique en effet que dans les zones de moyens d'existence des basses terres du nord et de l'est continuent de connaître des résultats de sécurité alimentaire aigus en stress en raison de l'accès limité aux revenus du commerce transfrontalier avec les fermetures de frontières suite au COVID-19 et des désaccords politiques avec le Rwanda.

Du lait de plus en plus rare en commune Muha

Il est difficile de se procurer du lait en commune Muha depuis l’interdiction de vélos, motos et tricycles d’accéder dans la ville de Bujumbura. La petite quantité de lait disponible se vend à un prix exorbitant. Certains commerçants du lait commencent à fermer leurs points de vente.

Depuis la mesure d’interdire la circulation de vélos dans la ville de Bujumbura, le prix d’un litre du lait en commune Muha a été majorée d’une somme comprise entre 300 et 400 francs. Les habitants de la commune Muha indiquent  qu’il s’agit d’un problème sérieux. « Depuis la prise de la mesure d’interdire la circulation des vélos en mairie de Bujumbura, les prix du lait ont augmenté. Avant, un litre du lait coûtait 1800 francs. Mais aujourd’hui, un litre coûte entre 2000 et 2100 francs. Il y en a même ceux qui ont ajouté 400 francs sur le prix d’un litre. Beaucoup du lait venait de Gihanga. Ils préfèrent augmenter les prix car ils n’ont pas d’autre choix», indique un habitant.

Certains commerçants de lait ont opté pour fermer leurs points de vente suite au manque de ce produit. La petite quantité disponible est fournie à l’aide d’une seule petite camionnette. «Pour le moment, un seul petit véhicule de type camionnette distribue le lait. Certains commerçants de lait ont dû fermer. Il est rare actuellement de trouver du lait puisqu’il n’y a plus la circulation de vélos dans la ville de Bujumbura», ajoute- t- il.

Les habitants de la commune Muha en mairie de Bujumbura plaident pour la reprise de cette circulation de vélos afin qu’ils puissent être réapprovisionnés en lait comme d’habitude.

Les habitants de la commune Muha font face aux problèmes de transport.

Les habitants des zones de la commune Muha éprouvent beaucoup de difficultés dans les parkings suite à la mesure d’interdire les vélos, motos et tricycles de franchir le périmètre pour entrer dans la ville de Bujumbura. Ils se plaignent de longues files d’attente et du temps qu’ils perdent au point que certains optent pour rentrer à pied après les heures de service.

Certains usagers des bus qui se rendent dans les différentes zones de la commune Muha en Mairie de Bujumbura indiquent qu’ils font face à un problème de transport. Ils font de longues files sur les parkings en attendant les bus. Ce citadin nous raconte comment  la situation se présentait ce jeudi sur les les parkings. « Ce jeudi soir sur le parking des bus allant dans la zone Kanyosha, les files des gens qui attendaient les bus arrivaient jusqu’à la  micro-finance MUTEC. C’était pareil au parking des bus qui se rendent en zone Musaga ».

Cette situation est due au manque de bus qui se remarque depuis longtemps et qui a été aggravée lorsqu’on a pris la décision de se déplacer uniquement à bord des véhicules. « On observait depuis longtemps ce problème de bus .Mais depuis qu’on a pris la décision de suspendre les vélos, motos et des tuk-tuk dans la ville de Bujumbura, tous font recours aux bus. Les gens ne peuvent même pas se déplacer sur les motos à usage non commercial », a- t- il ajouté.

Les habitants de la ville de Bujumbura demandent que les bus soient disponibles en grand nombre pour remédier à ce problème d’attendre le bus des heures et des heures. Et si cela est impossible, qu’ils laissent les vélos, les motos et tuk- tuk transporter des gens.

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