Après le boom des cas positifs à la covid-19, la nouvelle mesure du port obligatoire du masque est une décision qui, semble-t-il, était très attendue par tous les burundais. Est-ce une prise de conscience tardive des burundais ? Un petit tour dans la ville de Bujumbura pour une ambiance très différente de celle à laquelle nous sommes habitués.
Le dernier rapport du ministère de la santé publique est alarmant. Quatorze sur dix-huit provinces du pays sont touchées par la pandémie du corona virus. Et, timidement, le gouvernement commence à sortir du silence et à prendre au sérieux cette pandémie, en exigeant notamment le respect de certains gestes barrières.
Le port de masque pour tous les conducteurs qui assurent le transport des personnes et des marchandises est obligatoire depuis ce mercredi 13 janvier 2021 en mairie de Bujumbura. Cependant, cette mesure n’a pas été respectée par tous. Certains conducteurs ont travaillé sans masques alors que la mesure a été mise en place par le gouvernement burundais dans le but de lutter contre la propagation de la Covid-19.
Le personnel de l’hôpital de la zone Gatumba, en commune Mutimbuzi, de la province Bujumbura plaide pour la délocalisation de cet établissement sanitaire qui est fréquemment victime d’inondations. Hormis des conditions de travail que cette situation impose au personnel soignant, ces derniers craignent un probable effondrement de ces infrastructures.
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