La propagation de la covid-19 échappe de plus en plus à tout contrôle dans les districts sanitaires du nord du pays. Cela se remarque à travers l’augmentation des chiffres des cas positifs provenant des différents centres de dépistage. Les habitants de ces localités demandent avec insistance au gouvernement de prendre des mesures qui s’imposent.
Les districts sanitaires du nord du pays dont Kirundo et Kiremba comptent à eux seuls 90% des cas positifs à la covid-19 au niveau national. Jusqu’à présent, cette pandémie a déjà fait 2 victimes dans ces districts depuis ce week- end. De plus, les informations en provenance des agents chargés du dépistage indiquent que dans différents centres de Kiremba seulement, on y a détecté plus de 100 cas positifs à la covid-19
Les sources de la RPA dans ces districts révèlent qu’au centre appélé Mugozi on y a trouvé 46 cas, à Kiremba 45 cas positifs et à Gahororo on y a trouvé 26 cas positifs. Actuellement, suite à l’effectif élevé des cas positifs, même ceux qui étaient confinés au lycée de Kiremba sont en train d’être envoyés chez eux pour y poursuivre leur traitement.
Dans le district sanitaire de Kirundo, la situation est presque identique. Les habitants prient le gouvernement de prendre au sérieux cette pandémie en exigeant le respect des mesures-barrières pour freiner cette propagation. « Nous demandons aux administratifs de punir sévèrement tous ceux qui n’observent pas les mesures-barrière de lutte contre le Coronavirus. Le port du masque doit être obligatoire. Il faut aussi qu’ils multiplient les seaux dans les endroits les plus fréquentés pour que les gens puissent se laver les mains. Tout ça doit être observé pour freiner cette propagation de plus en plus fulgurante », a insisté une source locale.
Les agents de santé prestant au nord du pays qui se sont confiés à la RPA disent être très inquiétés par l’ampleur de cette pandémie. Certains pensent qu’il s’agit du variant Delta qui fait rage ces derniers jours dans les pays voisins comme le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda. Ces médecins indiquent que ce qui est encore plus grave est que le nombre de cas positifs est tellement élevé qu’ils n’ont plus de places où les confiner. D’où, ils les renvoient à leurs domiciles avec le risque de propagation que cela implique.
La situation est ainsi mais le Burundi refuse toujours l’introduction du vaccin contre le Covid-19.