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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La croissance économique toujours freinée par plusieurs défis, selon les experts du FMI

La croissance économique toujours freinée par plusieurs défis, selon les experts du FMI

Certaines réformes n'ont pas permis la réelle reprise économique au Burundi selon les récentes conclusions des experts du FMI. Lors de leur visite dans le pays au mois de janvier, ces experts ont remarqué notamment la persistance du bas niveau des réserves de change.

Le niveau des réserves de change est relativement bas au Burundi. Les experts du Fonds Monétaire International parlent de réserves de 96,4 millions de dollars, soit seulement 24 jours d'importations à la fin de 2023. Ces experts évoquent quelques raisons qui ont permis d’atténuer la pression sur ces réserves de change. C’est notamment le regain des transferts de fonds privés, les exportations d'or, le premier décaissement du Fonds Monétaire au titre de la Facilité Elargie de Crédit et d'autres appuis de bailleurs de fonds. Ainsi la viabilité extérieure reste un défi selon ces experts qui ont effectué une mission d’une dizaine de jours au Burundi pour des discussions liées à cette Facilité Elargie de Crédit de 38 mois approuvée par le FMI en juillet dernier. La dépréciation du taux de change, qui était de 38% en mai dernier, a atteint 55% récemment selon ces experts. Ils indiquent aussi que l'augmentation des prix à la pompe et du volume des importations de carburant a permis d’atteindre le prix de revient afin de contenir les subventions implicites et de limiter les pénuries. Selon ces experts du FMI, les pressions inflationnistes étaient élevées en 2023, avec une inflation moyenne estimée à environ 27%. Ils précisent que ces pressions inflationnistes se sont atténuées durant le dernier trimestre de l’année. Selon leurs prévisions, l’inflation moyenne devrait baisser à environ 22% en 2024.

Les experts du FMI expliquent toutefois que la croissance économique, qui était de 1,8% en 2022, s’est redressée pour atteindre 2,7% en 2023. Mais, selon eux, une activité économique relativement faible au premier trimestre de 2023 et la pénurie de carburant ont entravé la reprise économique. Selon leurs prévisions, cette croissance devrait s’accélérer pour atteindre 4,3% en 2024 grâce à une forte production agricole, des investissements productifs et des réformes en cours.

Dans leur rapport, ces experts indiquent que le Fonds Monétaire International est engagé à soutenir les efforts des autorités burundaises visant à atteindre les objectifs du programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit. 

Spéculation sur le sucre, des administratifs  de Nyakabiga pointés du doigt

Spéculation sur le sucre, des administratifs de Nyakabiga pointés du doigt

La distribution du sucre dans la zone Nyakabiga en mairie de Bujumbura est caractérisée par un  favoritisme. Selon la population de ladite zone,  les autorités se taillent  la part du lion pour  revendre le produit  à un prix exorbitant.

Ce jeudi 26 janvier, les habitants de la zone Nyakabiga avaient été avertis  que l’administration leur distribuera du sucre. Alors qu’ils s’étaient présentés  en grand nombre, cette denrée n’a été donnée qu’à une poignée de gens. «Très peu de personnes ont pu avoir ce sucre, une dizaine je dirais. Alors qu’ils nous avaient dit qu’il n’y a plus de sucre, nous les avons vus le distribuer à des autorités.»  Déplore une source de Nyakabiga qui affirme que ces autorités revendent le sucre à des prix exorbitants.

Dans cette zone Nyakabiga, certains  commerçants  grossistes  ont été également  l’autorisation de distribuer du sucre à la population. Une distribution conditionnée, dénoncent les habitants de la zone. «Ceux qui détaillent le sucre sont des commerçants ayant de grandes boutiques et alimentation. Un kilogramme de sucre coûte 3200 francs et dans certains magasins l’on exige aux clients d’acheter  deux kilos à 7 mille francs pour être servi.» Ces grossistes aussi sont accusés de détourner une partie de la quantité de sucre reçue.

Les habitants de la zone Nyakabiga déplorent que toutes ces magouilles s’opèrent sous les  yeux des autorités  administratives à la base notamment le chef de colline et le chef de zone Nyakabiga. 

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de l’administration de cette zone Nyakabiga. 

Des dizaines de  millions de dollars engloutis par un cyclone humain

Des dizaines de millions de dollars engloutis par un cyclone humain

Les distributions frauduleuses des devises à la Banque de la République du Burundi ne cessent de faire parler d’elles. Après le scandale révélé au mois de Février 2023 par la RPA concernant plus de 120 millions de dollars américains sortis frauduleusement de la banque centrale à destination d’une banque Kenyane, de nouvelles informations révèlent qu’une partie de ces montants colossaux, 27 millions de dollars américains, s’est volatilisée. Le patron du Service National des Renseignements, le Général Ildephonse Habarurema et l’ancien gouverneur de la BRB, Dieudonné Murengerantwari, seraient les seuls à connaître ce mystère.

 Cette question de détournement de millions de dollars ressemble à une boîte de pandore. Tenez. En Décembre 2022, 60 millions de dollars américains ont été transférés par la Banque Centrale BRB vers une banque commerciale Kenyane. ‘’Ces montants ont transité sur les comptes de la compagnie pétrolière dénommée PRESTIGE appartenant à un ressortissant rwandais du nom de Bonaventure Hakizimana,  une compagnie dans laquelle Angéline Ndayishimiye, première dame du Burundi, serait actionnaire.’’ Révèlent nos sources.

Quelques mois après, plus précisément au mois de février 2023, un autre montant de 63 millions de dollars américains a été décaissé dans les mêmes circonstances, ramenant ainsi à 123 millions de dollars la somme détournée en l’espace de 3 mois seulement, et ce dans un pays où les devises font cruellement défaut alors que les agents de la BRB n’ont pas cessé de tirer sur la sonnette d’alarme.

Après enquêtes, la RPA a découvert que l’ordre de décaisser cet argent émanait directement du Général Ildephonse Habarurema, Directeur Général du Service National des Renseignements Burundais. Interrogé avant de débloquer ces fonds, ce dernier aurait évoqué le ‘’secret défense’’ et aurait affirmé que l’ordre émanerait du Président Ndayishimiye en personne. Ce qui a suscité une mésentente au sein des ténors du parti CNDD-FDD jusqu’à mettre sur place une commission chargée d’enquêter sur ce détournement.

Selon des sources dignes de foi au sein du ministère des finances, les enquêteurs ont découvert un autre trou de 27 millions de dollars, c’est-à-dire à peu près 80 milliards de francs burundais, qui sont cette fois-ci sans aucune trace. ‘’La commission a déjà remis son rapport au Président Ndayishimiye et ce dernier a demandé au Général Ildephonse Habarurema de s’expliquer là-dessus.’’ Affirment nos sources au sein du bureau de la Présidence de la République.

Pourtant, ces explications se font toujours  attendre. Et la question que se posent plus d’un est de savoir si le Général Ildephonse Habarurema, eu égard du partenariat PRESTIGE-PREMIERE DAME,  a réellement agit sur ordre du Président Ndayishimiye ou sur son propre compte.

Kirundo: La population dénonce  la spéculation des distributeurs et vendeurs de sucre

Kirundo: La population dénonce la spéculation des distributeurs et vendeurs de sucre

La distribution du sucre de ce mardi  en commune et province  Kirundo a été émaillée d’actes frauduleux. Les habitants  de cette commune du nord du pays grognent et accusent certains commerçants de spéculation. Ils vendent une très petite quantité de sucre et garde la grande part pour une vente ultérieure  à des prix exorbitants.

Ce mardi 16 janvier 2024, il y’a eu distribution du sucre dans la commune Kirundo. Toutefois, les habitants de cette commune déplorent qu’il s’est observé beaucoup de fraudes lors de cette distribution car il a été donné à des faux bénéficiaires. L’un des habitants donne quelques cas illustratifs : « La boulangerie Goshen a reçu un sac de sucre alors que nous savons que cette boulangerie ne fabrique pas de pains. Les pains qu'ils vendent ici à Kirundo  proviennent de la boulangerie Goshen de Ngozi. L'hôtel Luze a aussi reçu un sac de sucre alors qu’ils ne servent pas de thé aux clients.»

Les habitants de la commune Kirundo s’interrogent  alors sur  la vraie destination de ce sucre.

Au quartier Nyange-Bushaza de la même commune Kirundo, l’on signale un détournement d’une grande partie du sucre donné. Certains commerçants ont vendu  une petite quantité,  pour vendre  le reste  à un prix élevé. « Dans notre quartier Nyange-Bushaza, nous avons eu 20 sacs de sucre, mais il n'y a même pas 100 personnes qui en ont bénéficié », précise notre source qui ajoute que  les gens sont rentrés bredouille.  « Le sucre a été distribué à une petite poignée de personnes et la quantité qui reste sera vendu à 6 mille BIF le kilo », s’indigne la source.

Un des commerçants qui est pointé du doigt par la population dans ces pratiques frauduleuses est  nommé Marie-Claire Musaninyana surnommée Maman Aimé. Les habitants du quartier Nyange-Bushaza de la commune Kirundo demandent ainsi que cette commerçante soit retirée de la liste des commerçants de sucre  car expliquent-ils, elle a été récemment arrêtée en possession de sucre dissimulé. Ils demandent aussi aux autorités administratives d’éradiquer ce comportement déplorable dans la commune Kirundo.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de l’administrateur de cette commune Kirundo.

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