Lors des questions orales de ce lundi 16 juin, les députés ont demandé au ministre de la justice de clarifier la situation concernant la surpopulation carcérale.

La population de la province Gitega exprime son mécontentement face aux pratiques de la cour d’appel de Gitega, en particulier à cause du changement des rendez-vous de comparution sans notification préalable. Ce manque de communication suscite de vives critiques, certains habitants soupçonnant que les juges demandent des pots-de-vin auprès des parties prenantes.
Le non-respect des programmes fixés pour les procès, ainsi que l'oubli récurrent des dossiers, est perçu comme la principale cause de mécontentement. La situation semble incomprise par la population, qui soupçonne qu'il pourrait s'agir d'une manœuvre pour justifier des demandes de pots-de-vin de la part des juges.
« Le problème de la cour d’appel ici à Gitega est vraiment pénible. Imaginez, cette cour nous donne des rendez-vous pour nos procès. Mais une fois sur place, les juges nous disent qu’ils ne trouvent pas nos dossiers. Nous n’arrivons pas à comprendre cette situation. Nous pensons plutôt qu’il s’agit de pots-de-vin donnés à ces juges pour qu’ils retirent ces dossiers et ajournent les procès », a déclaré un citoyen.
Les habitants ayant des affaires pendantes devant la cour d’appel de Gitega indiquent que cette pratique de l’oubli des dossiers est devenue récurrente. Ils soulignent également les longues distances qu’ils doivent parcourir, utilisant divers moyens de transport pour se rendre à la cour, dans l’espoir de voir leurs affaires traitées.
« Cela s’est encore produit ce jeudi 15 mai 2025 pour les procès qui devaient se dérouler à la prison centrale de Gitega. Beaucoup de personnes ont été informées que leurs dossiers n’étaient pas présents. Au-delà de la perception de corruption derrière ces pratiques, il y a aussi un manque de professionnalisme de la part des juges. Nous voulons que ces fautes soient corrigées, car il est injuste de dépenser tous ses moyens pour se rendre à son procès et repartir sans résultat », a ajouté un autre citoyen.
Les citoyens de Gitega appellent à une réforme du système judiciaire local afin de garantir une meilleure organisation des procès et de mettre un terme aux pratiques dénoncées. Ils insistent sur la nécessité de restaurer la confiance dans l'institution judiciaire pour que la justice puisse être rendue de manière équitable et transparente.
Trois jours après leur arrestation à l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura, Florence Rutamucero, présidente de l’association des anciens élèves rescapés du massacre de Kibimba, André Bizoza, président de l’association des rescapés de Buta, et Elvis Nshimirimana, responsable technique de la même organisation, restent détenus dans des conditions mystérieuses.
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Samedi soir, dans la province Cibitoke, un homme d'affaires connu sous le nom de Jean-Paul Hakizimana, surnommé Ndondo, a tué son propre fils de 15 ans. L'incident s'est produit dans le quartier Cibitoke, zone Cibitoke, commune de Rugombo. Le voisinage dit que ce n’est pas la première fois qu’il commet un tel forfait contre son propre enfant.
Ndondo, un commerçant prospère impliqué dans le commerce de l'or, a frappé son fils à la tête avec une barre de fer, entraînant sa mort immédiate. La victime, élève en 7ᵉ année, a été punie pour le bris du pare-brise de la voiture de son père, bien que des sources locales affirment qu'il n'était pas responsable de cet acte.
Selon des témoins, l'incident s'est produit alors que la victime et son frère aîné lavaient le véhicule de leur père. Vers la fin du nettoyage, le frère aîné a pris les clés, démarré la voiture et accidentellement heurté le mur de la clôture, causant ainsi des dommages au pare-brise. Ndondo a alors puni le premier fils qu'il a rencontré, sans vérifier qui était réellement responsable de l'accident.
Ce n'est pas la première fois que Ndondo est impliqué dans des actes de violence envers ses enfants. Des sources locales rapportent qu'il y a 15 ans, il a tué un autre de ses enfants sans être inquiété par la justice. Cette fois-ci, cependant, le procureur de Cibitoke, Jean-Paul Nsavyimana, a confirmé l'arrestation de Ndondo.