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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Du clientélisme dans la distribution des produits de la Brarudi à Bubanza

Le responsable du Méga SSD  fournissant des boissons de la Brarudi dans les communes Bubanza, Musigati et Rugazi est accusé de népotisme par les cabaretiers dans la distribution de ces produits. Ces vendeurs détaillants des produits Brarudi demandent à ses supérieurs de le retirer de la liste des commerçants grossistes afin que la population puisse être bien servie.

Au chef-lieu de la province Bubanza, il y a un seul dépôt Méga SSD de la Brarudi. Le responsable de ce dépôt, Hilaire Bararusesa, est le seul chargé de fournir les boissons de la Brarudi sur les mini-dépôts des communes Bubanza, Musigati et Rugazi.

Pourtant, il a ouvert ses propres mini-dépôts dans ces communes qu’il approvisionne. On cite ici un mini-dépôt à Mitakataka, à Randa, à Muzinda, à Muyebe, à Musigati et à Kivyuka.

Selon les informations que nous détenons des commerçants ayant les cabarets dans ces communes, ces derniers ne sont plus suffisamment servis car les dépôts des autres ont fermé et tout le monde s’approvisionne chez Hilaire Bararusesa.

« La Brarudi lui donne les boissons mais, au lieu de les distribuer sur les dépôts, il les détourne vers ses cabarets. A Musigati, il a quatre cabarets, à Bubanza  cinq cabarets, car il vient d’en ouvrir deux autres à Ruvumvu qui s’ajoutent aux trois autres qu’il avait.  A Randa, il possède un autre », s’indignent les autres propriétaires de cabarets qui l’accusent d’être à l’origine de cette carence des boissons Brarudi étant donné qu’il privilégie ses propres cabarets.

« Nous demandons à la Brarudi de le retirer sur la liste des personnes qui s’approvisionnement directement dans cette société, », martèle avec colère l’un de petits commerçants des boissons de la Brarudi. 

La question liée au népotisme caractérisant les responsables de Méga SSD dans la distribution des boissons de la Brarudi s’observe également dans d’autres provinces telles que Cibitoke et Makamba à Mabanda.

La rédaction de la RPA attend la réaction des responsables de la Brarudi après leur avoir envoyé une correspondance par mail.

De la pénurie du carburant à ses conséquences dans les familles.

Les usagers de la route Bujumbura- Rusaka se plaignent de la montée du prix du ticket de transport suite au manque du carburant. Certains ne  rendent plus visites à leurs familles se trouvant à l’intérieur.

Les fonctionnaires de la ville de Bujumbura qui ont des familles à l’intérieur du pays ne s’y rendent plus à cause de l’augmentation des prix du ticket de transport suite au manque du carburant devenu chronique  au Burundi. « Je me rendais à Rusaka dans la province de Mwaro avec six mille francs.  Mais pour le moment, le prix a flambé jusqu’à 15 mille francs. C’est vraiment un problème. On ne s’est plus quoi faire », s’est confié un de ses fonctionnaires.

Suite à l’augmentation du prix de transport, certains fonctionnaires préfèrent rester à Bujumbura. Ce qui risque de provoquer à long terme beaucoup de problèmes dans des familles. « On a déjà observé beaucoup de difficultés dans la famille. Par exemple, on ne parvient plus à aller aux obsèques si on perd un proche. Pour rendre visite à nos parents, on ne peut pas y  aller mains vides. Tout mis sur balance, nous préférons rester ici et leur envoyer de l’argent. Pour ceux qui ont des enfants et une femme à l’intérieur du pays, c’est très difficile de les abandonnés. Par ailleurs, la femme peut même demander le divorce arguant que tu l’as abandonnée et c’est compréhensible.  Alors, nous demandons au gouvernement de nous aider à trouver solution à ce problème », s’est- t- il plaint.

La pénurie du carburant devient de plus en plus alarmante dans certains coins du pays.

Dans certaines provinces, le prix d’un litre coûte 17 mille francs et plus. Par conséquent, les coûts de transport passent du simple au triple voire même au quadruple.

En province de Gitega la capitale politique, une bouteille d’un litre et demi de carburant coûte actuellement 25 mille francs. Là aussi, il n’est pas évident de trouver un lieu d’approvisionnement. En conséquence, les prix de transport inquiètent davantage puisqu’ ils ont été soit triplés soit quadruplés, déplore ce citoyen. « Le manque et la montée de prix du carburant atteignent un niveau inquiétant à tel point qu’une bouteille d’un litre et demi coûte entre 20 mille et 25 mille francs. Ainsi, les frais de déplacement dans la ville de Gitega sont devenus trop élevés. Pour le trajet  Bujumbura-Gitega, on paye de 30 à 40 mille. Gitega-Ngozi, l’on paye de 20 à 25 mille, Gitega-Rutana, on paye entre 15 mille et 18 mille, un trajet qui n’avait pas d’ailleurs de tarif fixe ». 

En province de Ngozi, l‘on assiste presque au même scenario qu’en province Gitega. Les citoyens indiquent qu’ils ne savent plus sur quel pied danser suite aux conséquences de manque du carburant.  « En vérité, nous ne savons plus à quel saint se vouer. Il y’a presque deux semaines sans une seule goutte de carburant dans notre province. C’est très dramatique. Actuellement pour se rendre à  Bujumbura à partir de Ngozi à bord d’une voiture de type Probox l‘on paye 30 mille francs», ajoute une source locale 

Selon les informations en provenance de la province de Kayanza, le prix du ticket de transport est passé de  3500 à 8000 francs de Kayanza à Ngozi et de 25 mille à 30mille francs de Kayanza à Bujumbura, la capitale économique.  Le prix officiel du carburant était fixé à 7 mille francs.

La persistance de la pénurie du carburant affecte le quotidien des citadins à Bujumbura.

Les prix du transport et des marchandises ne cessent de grimper en Marie de Bujumbura. En conséquence, le quotidien des citadins en est affecté et cela suite à la pénurie du carburant.

Les prix du transport continuent de grimper en Mairie de Bujumbura surtout que certains habitants optent pour se déplacer à bord des taxi-voiture par manque de bus de transport. Les conducteurs de ces taxi-voitures expliquent que cela est dû à la pénurie du carburant dont le peu disponible est vendu frauduleusement à un coût élevé. Ce chauffeur dit que le prix peut passer du simple au double et révèle que chacun fixe le prix selon les moyens utilisés pour obtenir le carburant. « Avant si tu déplaçais un client disons du centre- ville au quartier Gihosha, il payait soit 5000 ou 6000 francs. Mais actuellement, ce trajet coûte 12000 francs. Et pour les conducteurs de taxi-voitures qui font le transport sur l’axe Bujumbura- Gihanga, le prix est de 4500 francs pour le moment alors qu’il était de 3000 francs. Au fait, il n y a plus de réglementation du prix actuellement. Chacun fixe son prix comme il l’entend. Personne ne vient imposer le prix ».

La hausse des prix des denrées alimentaires résulte de cette hausse des prix de transport. « Pour les commerçants qui amènent en ville les produits alimentaires en provenance de l’intérieur du pays, ils ont revu à la hausse leurs prix. Ils s’expliquent en disant qu’eux aussi payent beaucoup d’argent pour le transport de leurs marchandises. La situation est très compliquée », poursuit un autre citadin.

Les habitants de la Mairie de Bujumbura demandent au gouvernement de trouver une solution à cette pénurie du carburant qui se fait parler d’elle depuis plusieurs jours sur toute l’étendue du pays.

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