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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’or noir fait défaut dans les provinces de Gitega et Ngozi depuis plus d’une semaine.

Depuis plus d’une semaine,  aucune goutte de carburant n’est disponible  dans toutes les stations-service  des villes de Gitega et Ngozi. La population et les chauffeurs de transport en commun  font savoir que  les conséquences  de cette pénurie sont très énormes.

La pénurie du carburant est devenue un casse-tête dans la capitale économique de Gitega. Notre  source indique que  les stations- service de la ville de Gitega n’ont pas d’essence depuis jeudi de la semaine dernière. Le peu de carburant trouvé sur le marché noir se vend à un prix exorbitant. Une bouteille d’un litre et demi d’essence  s’achète à plus de 14 mille francs burundais. « Les chauffeurs du taxis ou  de véhicules  pour  le transport en commun font des files indiennes sur les stations. Chaque soir, ils rentrent bredouille pour revenir le lendemain sans toutefois espérer qu’ils vont trouver  ce carburant. Actuellement, nombreux d’entre eux  l’achètent   dans des bouteilles de 1 litre et demie.  Cette bouteille, se vend moins de cinq mille au prix officiel. Mais pour le moment, on l’achète à 14 mille francs voire même 15 milles. Là aussi  on en trouve par hasard. Des fois, tu peux  manquer cette bouteille pour un montant  de 14 mille francs », nous a révélé notre source.

Les conséquences de cette pénurie du carburant sont très énormes  tant pour   les chauffeurs de transport en commun puisque ils ne trouvent  pas l’argent pour le  versement tant pour la population  car  les prix du ticket de transport   ont  grimpé. « Ces personnes maquent  la ration alors qu’elles ont des familles. Les chauffeurs ne trouvent pas de versement pour donner à leurs patrons. Cela devient un problème. Les autres conséquences concernent le déplacement. Les gens  ne trouvent pas le moyen de déplacement. Par exemple, ceux qui se déplacent à bord de motos payaient mille francs pour un trajet qui coûtait cinq cent francs. Maintenant,  on dépense  une somme  de deux milles franc pour le même trajet », a- t- elle ajouté.              

Les habitants de ville de Gitega demandent aux responsables de trouver une solution à ce problème.

 

 

Pareille situation à Ngozi.

Depuis plus d’une semaine, pas une goutte de carburant de type essence sur les neuf stations-services que compte la province de Ngozi. Selon nos sources au chef-lieu de la province Ngozi, le carburant est disponible au marché noir à un prix exorbitant. Une bouteille de 1,5 litres coûte 12000 francs et plus dans les quartiers Rubuye tout près de la station de chez Khalfani, au quartier Shikiro et en commune de Ruhororo alors que le prix officiel est de 3500 francs  par litre.

Cette pénurie du carburant a entrainé la hausse du prix du ticket de transport pour les passagers. . A titre illustratif, de Ngozi à Kayanza le ticket est passé de 3 mille à 5 mille francs tandis que de Ngozi à Gitega le ticket est passé de 6 mille a 10.000 francs. A bord des véhicules appelés Kagongo, le ticket est de 20.000 francs actuellement pour le trajet Ngozi- Bujumbura.

Les véhicules de l’agences Mémento ne fonctionnent  plus actuellement tandis que l’agence Volcano n’est plus disponible à temps suite au manque de carburant de type essence.

Les habitants de la province de Ngozi demandent aux chargés de cette question de régler rapidement ce problème. Sinon, les prix des denrées alimentaires peuvent augmenter.

Les prix des denrées alimentaires de base augmenteront de 55% par rapport à l’année dernière.

Les projections des prix des aliments de base pour le dernier semestre de l'année en cours indiquent que les prix des aliments de base devraient augmenter  jusqu’à  55% au- dessus de la moyenne de  l'année dernière.  Le réseau des systèmes d’alerte précoce  contre la famine indique  dans son rapport du 07 juillet cette année que les prix des denrées alimentaires augmenteront probablement surtout depuis octobre à décembre 2022. La hausse des prix du carburant en est  une des  causes.

Les prix des denrées alimentaires de base devraient être augmentés de 45 à 55 % par rapport à l'année dernière et de 30 à 50 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.  Telles sont les projections des prix des denrées élémentaires entre juin 2022 et janvier 2023 contenues dans le rapport sorti ce jeudi 07 juillet par le réseau des systèmes d'alerte précoce contre la famine.

 De plus, ce réseau qui fait partie des principaux fournisseurs d’alerte sur la famine et d’analyse d’insécurité  alimentaire  précise que les prix des aliments de base pourraient augmenter  encore plus sensiblement  entre octobre et décembre 2022. Comme l’explique ladite plateforme,  cette période constitue une phase de soudure  durant laquelle les produits des récoltes précédentes pourraient s’épuiser d’autant plus que beaucoup de familles seront en attente de nouvelles récoltes.

Le réseau des systèmes d'alerte précoce contre la famine souligne que l'Institut des statistiques économiques du Burundi (ISTEEBU) avait indiqué que le taux d'inflation national était de 18 % en mai 2022 soit le plus élevé depuis 2018.  Selon ce réseau, cela fait suite à une augmentation relativement rapide des prix des denrées alimentaires et du carburant entraînée par l'impact de la guerre entre la Russie et l'Ukraine sur les prix mondiaux des denrées alimentaires et du carburant. 

 En effet, le taux d'inflation des aliments était devenu supérieur à 22 % en mai 2022 soit environ sept points de plus qu'en mars 2022, comme le précise  toujours ce groupe d’analystes.

A Ruyigi, le carburant est devenu casse tête.

A Ruyigi, un litre de carburant coûte 11 mille francs au marché noir. Par conséquent, le prix du ticket de transport est passé du simple au double tandis que les denrées alimentaires et autres marchandises en provenance des autres provinces sont devenues chères.

Depuis deux mois, les cinq stations-services que compte la province de Ruyigi sont à sec. Selon notre, une fois disponible, le carburant est essentiellement servi aux seules autorités provinciales et ne dure que le temps de la rosée. « Chacun se débrouille pour avoir du carburant. S’il est disponible à la pompe, le prix reste le même. En cas de pénurie, la bouteille de 1,5 litres coûte 11milles francs », révèle notre source.

Cette pénurie du carburant a entrainé la hausse du prix du ticket de transport pour les passagers et les marchandises. A titre illustratif, de Ruyigi vers Gitega le ticket est passé de 5 mille à 10 mille francs. De leur côté, les commerçants ont revu à la hausse les prix des marchandises comme le souligne notre source. « Les problèmes qui en découlent sont énormes. La majorité de commerçants de Ruyigi s’approvisionnent en province de Ngozi notamment pour les habits et autres marchandises. Un pantalon qui coûtait 25 milles francs coûte actuellement entre 40 et 45 mille francs suite à la hausse du prix du carburant. Ceux qui s’approvisionnaient à Gitega sans pour autant se rendre à Ngozi, le ticket est passé de 5 mille à 10 mille francs. Par conséquent, l’article qu’il vendait à 30 mille se vend entre 35 et 40 mille francs ».

 Les habitants de la province de Ruyigi plaident pour la disponibilité du carburant quel qu’en soit le prix.

Les usagers de la RN3 se plaignent des pertes enregistrées depuis que l’axe est endommagé.

Les usagers de la route nationale numéro 3 Bujumbura-Rumonge se lamentent  des pertes enregistrées durant les 3 semaines que cet axe reste inaccessible. Les habitants de  la ville de Rumonge qui vendent  leurs  produits dans la capitale économique et qui  s’y  approvisionnent demandent que cette route soit  ré-ouverte.   

Ces usagers ne comprennent pas pourquoi cet axe d’une importance capitale pour le pays  reste toujours impraticable. Un glissement de terrain a bouché cette route depuis  le 20 juin dernier jusqu’à ce jour.

Pour le moment, les activités restent paralysées pour certains citoyens de la ville de Rumonge qui avaient l’habitude de se rendre en mairie de Bujumbura pour vendre quelques produits tels l’huile de palme et les mandarines. Il en est de même pour les commerçants qui s’approvisionnent dans cette capitale économique.

Tous indiquent qu’ils utilisent beaucoup de moyens car ils sont obligés de prendre une pirogue pour déplacer leurs marchandises pour contourner la partie bouchée  afin de prendre le bus de l’autre côté. Ils sont alors obligés de dépenser une somme variant entre 2 et 3 mille francs qui s’ajoutent au prix du transport Bujumbura-Rumonge. Actuellement ce prix de transport  a été revu à la hausse jusqu’à 12 mille alors qu’il était de 8 mille francs avant le glissement du terrain dans la localité de Rutunga  en zone de Gitaza de la commune de Muhuta.     

A travers son compte  tweeter après une visite effectuée dans cette localité  par le ministre  ayant les infrastructures dans ses attributions, l’Agence routière du  Burundi, ARB en sigle, avait donné le jour même de l’incident un délai de 5 jours pour la réparation de la route.

Les usagers de cet axe demandent qu’il soit réhabilité dans les plus brefs délais.

A ce sujet, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre le ministre Déogratias NSANGANIYUMWAMI ayant les infrastructures dans ses attributions pour recueillir sa réaction.

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