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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Monopole et spéculation sur les produits Brarudi à Makamba.

La population de la province de Makamba s’insurge  contre les  autorités administratives  et ceux du parti CNDD- FDD qui  monopolisent    le commerce des boissons de la BRARUDI.  Elle demande à leurs supérieurs  hiérarchiques de stopper cela pour le bien des citoyens qui consomment ces produits à des prix  exorbitants.

Cette population de la province de MAKAMBA affirme que parmi les autorités qui monopolisent le commerce des produits de la BRARUDI figurent le secrétaire exécutif du parti CNDD- FDD dans cette province, certains  agents des communes et les cadres dans les banques telles la BANCOBU  agences Mabanda et Nyanza lac. Notre source dans cette  province affirme que dans chaque localité où ces autorités ont implanté des dépôts des boissons de la Brarudi elles y placent également des cabarets enregistrés sous les noms des membres de leurs familles pour camoufler ce monopole. La plupart de ces boisons sont vendus dans leurs cabarets.  « En commune Mabanda , il y a un cabaret du secrétaire général du parti CNDD- FDD   dans la province de Makamba. Les autres cabarets sont servis  après que le sien soit plein. Cela fait  que les petits commerçants   ne peuvent pas être servis. Tous  les cabarets    sont monopolisés par ces autorités qui ont des dépôts dans la province de Makamba surtout dans les communes Mabanda et Kayogoro. Celui qui a un dépôt peut avoir  cinq cabarets et il doit être un membre du CNDD- FDD. Il y a des cadres dans des  banques, des responsables à l’armée  et les autres qui ont des responsabilités », indique notre source. 

Les habitants de la province de Makamaba demandent aux autorités supérieures de ceux qui ont ce  monopole de ce commerce de  stopper cette activité aux allures d’un vol  à l’ endroit d’un citoyen  qui achète les produits Brarudi à un prix exorbitant. «  Pour que ce commerce soit  bénéfique pour tout le monde, il doit être effectué par ceux  qui ne sont pas dans ces postes de responsabilité. Oui, on a dit qu’ils peuvent  faire  quelques activités génératrices de revenus. Mais, cela ne veut pas dire qu’ils doivent profiter de l’argent du gouvernement.   Le simple citoyen doit seulement cultiver  pour eux et puis doit acheter par après des boissons à des prix exorbitant chez eux.  Par exemple, ici en commune Mabanda  dans les cabarets de ces riches, une Amstel coûte  2500 francs alors que son prix officiel est de 1900 francs. Le prix connu de la petite Primus est de 1000 francs mais ils le elle se vend à 1300 francs. Le prix normal de la Primus est de 1500 francs mais se vend chez eux à 1700 francs », révèle- t- il.

A ce propos, la rédaction de la RPA  n’a pas encore pu joindre Françoise Ngozirazana,  la gouverneure de la province de MAKAMBA pour qu’elle s »exprime à ce sujet.

Se déplacer devient de plus en plus un casse-tête en mairie de Bujumbura.

Depuis 14 heures, des longues files d’attente se font remarquer à la gare du centre-ville de Bujumbura. Le matin, les mêmes files d’attente sont observés aux arrêts- bus dans les quartiers parce que les bus fonctionnent tant bien que mal à cause de la persistance de la pénurie du carburant.

Certains des véhicules de transport en commun sont stationnés depuis la semaine dernière devant les stations-services en attendant d’être servis en carburant. La plupart de ces stations ne disposent même pas de carburant depuis quelques temps. Ce qui fait que ces véhicules peuvent même y passer une période indéterminée.

Cela a occasionné des perturbations dans le système de transport depuis la semaine passée. Au centre-ville de Bujumbura, l’habitude s’installe petit à petit de voir de longues files d’attente toujours à 14 heures. Le matin, ces files d’attente sont observés dans les quartiers pour ceux qui veulent se déplacer vers les lieux de travail.

Parfois, les bousculades font que seuls les plus forts peuvent entrer dans les bus. Certains des habitants de Bujumbura disent avoir repris l’habitude de faire de longues marches à pieds pour se rendre au travail. Ils déplorent néanmoins qu’ils ne peuvent être assez productifs quand ils sont fatigués. 

Le carburant n’a jamais été suffisant depuis la hausse des prix à la pompe et la situation ne cesse de s’empirer. Ce week-end, la quasi- totalité des stations- services était fermée.

Manque chronique du carburant à Bujumbura.

La pénurie du carburant du type essence s’observe dans la capitale économique du Burundi. Les chauffeurs qui utilisent ce type de carburant indiquent qu’ils passent beaucoup de jour à l’attente de ce carburant. Ils préfèrent acheter au marché noir d’où un litre s’achète à 15.000 francs burundais.

Ce sont des brouhahas des gens et des véhicules qui sont à l’attente du carburant du type essence qui règnent à différentes stations- services depuis ce lundi. L’un de gens qui y étaient à l’attente du carburant dit qu’ils ont attendu le carburant toute la journée ce lundi de  mais en vain. Ils ont préféré en acheter au marché noir où un litre s’achète à 15.000 francs burundais. « Nous avions déjà ce problème de manque de carburant. Mais, ça devient de plus en plus inexprimable. Imaginez-vous, hier toute la journée on attendait le carburant mais en vain. On est rentré main vide. A la 7ème  avenue de la zone Buyenzi et en zone Bwiza, il y a du carburant au marché noir. Hier, on a passé toute une journée sans travailler. Aucune station n’a distribué du carburant ».

Sur deux stations- service qui avaient ce type de carburant le matin de ce mardi, la distribution se faisait par favoritisme. « Aujourd’hui où on l’a trouvé  sur la station City Oil à Kigobe et Interpetrol juste tout près de City Oil à Kigobe. Ce qui nous a le plus  étonné,  sur l’une de ces stations on nous a dit qu’un patron vient d’envoyer 30 véhicules. Après avoir fait le plein de tous ces véhicules, on nous a dit que le carburant est fini. Donc, ils donnent du carburant à qui ils veulent », se lamentait un chauffeur.

Les habitants de la mairie de Bujumbura demandent au gouvernement de trouver une solution à ce problème qui persiste.

Fuite des familles de Buganda et Rugombo suite à la famine.

Certaines parmi ces familles fuient vers l’intérieur  du pays où  la récolte aurait été bonne tandis que d’autres  se rendent en République Démocratique du Congo. Le gouverneur de la province de Cibitoke demande aux administratifs à la base de collecter des aides destinées au soutien des familles pauvres.

Certains administratifs de la colline Rusiga en commune de Rugombo indiquent que la récolte n’a pas été bonne suite à la secheresse observée au cours de la dernière  saison culturale.

Cela a été annoncé ce lundi lors d’une réunion de sécurité. Au cours de cette réunion  tenue tous les trois mois  par le gouverneur à l’endroit des autorités administratives, Firmin HABUMUREMYI, secrétaire permanent de l’administrateur de la commune de Rugombo  révélé que 210 familles de la colline Rusiga  ont déjà fui à cause de la famine.

Nos sources parmi les administratifs en province de Cibitoke confirment que  certains parmi ces citoyens fuient vers l’intérieur du pays tandis que d’autres fuient vers la République Démocratique  du Congo à la recherche de l’emploi.

Certains habitants de la colline Rusiga qui se sont entretenus avec la RPA sous anonymat font savoir que parmi ceux qui fuient figurent les rapatriés et sinistrés des différents sites pour lesquels  la récolte n’a pas été bonne pour la dernière saison culturale.

Même son de cloche  en commune de Buganda où  certaines familles ont déjà quitté cette commune  vers d’autres milieux. Toutefois, le secrétaire permanent de ladite commune n’a pas donné l’effectif de ceux qui ont fui à cause de la famine.

Les habitants de ces deux communes  demandent aux bienfaiteurs de leur venir en aide surtout en leur fournissant des vivres.

Quant à Carême BIZOZA,  gouverneur de la province de Cibitoke, il a invité les administratifs  à la base en collaboration avec les natifs de cette province à identifier les familles pauvres et à collecter des vivres  pour venir en aide à ces derniers.

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