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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Manque chronique de manuels scolaires à Gitega

Les enseignants de la province de Gitega demandent au Gouvernement de pallier au manque de  manuels pour enseignants et élèves pour l’année scolaire prochaine. Ce manque est devenu endémique depuis 2016.

Ces enseignants du cycle post- fondamental de la province Gitega indiquent qu’ils s’observent un manque de livres pour les enseignants et les élèves depuis le début de cette année scolaire. En conséquence, le rendement des élèves devient faible d’une part, et la matière dispensée par les enseignants n’est pas identique d’autre part. « Nous avons un problème de manque  de  livres. Depuis le début de cette année, nous n’avons pas trouvé de livres des cycles fondamental et post- fondamental. Il n’y a pas de manuels pour les enseignants et les élèves. Par exemple,  moi je fais ma propre recherche pour enseigner. C’est- à- dire les enseignements ne sont  pas identiques », s’est plaint un enseignant.

Ces enseignants demandent au Gouvernement de trouver une solution à ce problème pour  l’année prochaine. « Nous  lançons un appel au Gouvernement et au chef de l’Etat d’user de tous les moyens  pour  trouver les manuels pour enseignants et élèves. Nous espérons qu’au mois de septembre ce problème sera résolu», insiste un autre enseignant.

A propos de ce manque de livres, nous avons essayé de contacter, Godfride HAKIZIMANA, directeur provincial de l’éducation à Gitega mais elle n’a pas décroché son téléphone portable.

Ce manque de livres pour enseignants et élèves s’observe depuis 2016 à travers tout le pays.

Un enseignant écroué au commissariat de Gitega pour sévices corporels envers ses élèves

Un enseignant de l’ECOFO Ngobeke de la zone Mubuga en commune et province Gitega est accusé par les parents des élèves de cette école d’avoir exagérément puni ses élèves jusqu’à ce que certains soient blessés. Ces parents demandent que leurs enfants soient soignés et que cet enseignant réponde de ses agissements.

Cet incident s’est passé mardi dernier à l’école fondamentale de Ngobeke. Selon notre source, une trentaine d’élèves de la 4ème année ont été exagérément punis pour n’avoir pas intériorisé la leçon de français que leur dispensait leur professeur. Il s’agissait de la conjugaison, poursuit la même source. Frustrée de voir que ses élèves ne captaient rien de ce qu’elle était en train de leur enseigner, l’enseignante Espérance Nzeyimana se serait emportée et a ordonné à ses élèves de marcher à quatre pattes dans la cours de l’école, une cours caillouteuse.

Même si ils ont beaucoup hésité, poursuit notre source, les élèves ont fini par s’exécuter. Comme résultat, bon nombre d’entre eux se sont retrouvés avec des genoux écorchés ou enflés.

Selon les informations en provenance des proches de cet enseignant, ce dernier ne nie pas avoir puni sévèrement ses élèves et indique avoir demandé pardon pour ça, après s’être engagée à payer tous les frais de soins y relatifs.

Les informations en possessions de la RPA font savoir que cet enseignant a été arrêté le matin de ce dimanche puis conduit au commissariat communal de Gitega.

De leur côté, les parents de ces élèves demandent que leurs enfants soient soignés jusqu’à la guérison totale et que cet enseignant soit puni conformément à la loi.  

Manque d’instruction ou boycott de la décision du Ministre ?

La mise en application de la mesure de suspension des évaluations communales s’est avérée en quelque sorte perturbée. Récemment prise par le ministre de tutelle, cette décision n’a pas été exécutée dans certaines provinces du pays.

La suspension des évaluations communales ou en réseaux avait été décidée en réponse aux différentes inquiétudes relevées par différents acteurs du domaine de l’éducation. Cela avait apparu dans la correspondance du ministre de l’Education nationale adressée ce lundi 07 juin aux directeurs provinciaux de l’enseignement.

Toutefois, nos sources font savoir que cette mesure n’a pas été observée dans certaines circonscriptions provinciales. Certains enseignants qui se sont entretenus avec la RPA indiquent que le nœud du problème réside dans la rétribution des frais de passation de ces évaluations.  ‘’Quand nous suivons ce que les directeurs communaux de l’enseignement disent, ça se sent qu’ils sont déboussolés. En effet, ils avaient déjà collecté des contributions au sein des écoles  et maintenant ces évaluations ont déjà été dactylographiées et multipliées. Donc, ils ne savent pas à quel saint se vouer ‘’, a révélé un des enseignants.

D’autres enseignants s’étonnent  que la décision prise par le Ministre ne soit pas respectée sur tout le territoire du pays. Ils disent être pessimistes quant à  l’adaptation effective  de la décision ministérielle. ‘’ Nous remercions Dieu que les médias et les réseaux sociaux avaient essayé de faire une large diffusion pour élucider le problème à propos de ces évaluations. Cela a fait que le Ministre de l’éducation soit au courant de cela et propose une voie de sortie. Cependant, l’argent collecté ne peut plus être restitué ‘’. 

Les enseignants prestant dans les communes qui n’ont pas suspendu les évaluations communales indiquent, quant à eux,  qu’ils ne sont pas au courant de la nouvelle mesure du Ministre de l’Education. Rappelons que cette mesure a été prise alors que ces évaluations avaient déjà débuté dans certaines Directions Provinciales de l’Enseignement.

Deux promotions d’encadreurs réclament leurs émoluments à l’ENS

Les encadreurs recrutés pour la formation des stagiaires issus de l’Ecole Normale Supérieure, ENS en sigle, réclament leurs  honoraires. Certains d’entre eux  ont signé des contrats avec cet institut depuis  9 mois  mais  ils n’ont pas jusqu’ici perçu leur argent.

Ces enseignants sont regroupés en deux promotions. La première a encadré les stagiaires issus de l’Ecole Normale Supérieure en septembre 2020. Cette promotion de formateurs indique que depuis cette époque,  la direction générale de l’ENS  n’a pas honoré ses engagements. ‘’ Je fais partie des personnes qui ont eu la chance d’être sélectionnés dans le groupe des encadreurs chargés de former les stagiaires. Nous avons signé un contrat avec l’ENS  l’année dernière. Le contrat stipulait que chacun d’entre nous prestera 45 heures et chaque séance d’une heure était rémunérée à 5000 francs burundais. Depuis ce temps, personne n’a même reçu une pièce d’argent. Ces encadrements se sont déroulés sur tout le territoire du pays et nous ne sommes pas moins de 10 par province.’’ Témoigne l’’un d’entre eux.

Au mois de février de cette année, l’Ecole Normale Supérieure ENS a encore une fois lancé un autre appel d’offre et a ainsi recruté le deuxième groupe  d’encadreurs. Ces derniers font également savoir qu’ils n’ont pas non plus reçu leurs honoraires. Certains affirment même qu’ils ont presté en tant que formateurs dans les deux promotions.   

’Les honoraires de chaque encadrement étaient de 225.000 francs burundais par formateur. Cela veut dire que l’ENS à une dette de 450.000  francs burundais envers tout enseignant qui a été recruté deux fois. ‘’ Fait savoir ce formateur.

Ces enseignants demandent à la direction générale de tenir sa promesse et de les rémunérer comme convenu étant donné qu’ils ont laborieusement exécuté  leur part du contrat.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre la  Directrice Générale  de l’Ecole Normale Supérieure ENS,  Dr Ir Noussra  Hassan.

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