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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

ANAGESSA : Les fournisseurs toujours impayés malgré le rendez-vous du ministère de tutelle

ANAGESSA : Les fournisseurs toujours impayés malgré le rendez-vous du ministère de tutelle

Le rendez-vous de paiement que le ministre de l’agriculture et élevage avait annoncé à tous ceux qui ont vendu leur production à l’ANAGESSA n’a pas été respecté. En provinces Ngozi, Cibitoke et Karusi, ceux qui avaient répondu au rendez-vous ce lundi et mardi n’ont pas été payés comme promis.

Le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Prosper Dodiko avait, le lundi 08 juillet, indiqué que les cultivateurs de maïs qui ont participé à la 2ᵉ campagne d’achat de leurs récoltes par l’Agence Nationale de Gestion de Stock de Sécurité Alimentaire, ANAGESSA, allaient commencer à être payé à partir de ce lundi 15 juillet. Toutefois, ce rendez-vous n’a pas été respecté.

En province Karusi (centre-est du Burundi), il a été dit aux cultivateurs qui s’étaient présentés au rendez-vous que la situation n’a pas encore été débloquée.

«  Les cultivateurs de maïs qui sont allés chercher leur argent ne l’ont pas eu. On leur a dit qu’il y a des choses qui ne sont pas encore rentrées dans l’ordre sans toutefois être clair à ce propos », regrette notre source de Karusi.

Même situation en province Cibitoke (nord-ouest du pays). Ceux qui ont vendu du maïs à l’Etat sont rentrés les mains vides.  

« D’un côté il y a ceux qui avaient amené leur production en espérant qu’aujourd’hui c’est donnant-donnant, qu’ils vont rentrer donc avec de l’argent, il y a d’autres qui sont venus espérant qu’ils vont enfin toucher leurs dus, mais personne n’a été payé aujourd’hui », explique un des cultivateurs de Cibitoke.

En commune Nyamurenza de la province Ngozi (nord du pays), il n’y avait aucun mouvement sur les sites de l’ANAGESSA ces deux premiers jours de la semaine censés être également les premiers jours de paiement par l’ANAGESSA.

Les fournisseurs de l’agence nationale ANAGESSA demandent au gouvernement de toujours de se préparer en avance et être sûr d’avoir des moyens nécessaires avant d’entamer la collecte de la production des citoyens.

Nous n’avons pu joindre le ministre Prosper Dodiko pour l’interroger sur les raisons du non-respect de ce rendez-vous.

 

 

Sinistrés de Gatumba : Le site de Matyazo de plus en plus inhospitalier

Sinistrés de Gatumba : Le site de Matyazo de plus en plus inhospitalier

Les déplacés de Gatumba délocalisés vers Matyazo en commune Mubimbi  de la province Bujumbura traversent des moments difficiles depuis mardi, après de fortes pluies mêlées de vents et de la grêle qui ont emporté leurs abris en tentes. Nombreux dorment à la belle toile. Ils plaident ainsi pour un autre endroit de délocalisation, surtout qu’ils avaient été avertis par les natifs de la localité que la colline sur laquelle ils campent est souvent le théâtre de différents accidents environnementaux.

Les conditions climatiques et géographiques ne favorisent guère la vie des déplacés de Gatumba délocalisés vers Matyazo. Depuis mardi, certains endurent d’énormes difficultés suite à de fortes pluies mêlées de vents et de la grêle qui se sont abattues sur ce site. Des tentes ont été emportées, d’autres inondées de la boue. À part ces pluies, les déplacés craignent d’autres accidents liés à l’environnement du site qui y sont fréquents, selon les natifs de la localité. 

« Des tentes se sont envolées, d’autres endommagées. L’entourage nous a alors révélés que l’endroit n’était pas propice, encore moins hospitalier. Des coups de foudres y sont fréquents, nous ont-ils signalés. Personne ne sort pendant la nuit, même pour aller aux toilettes, puisqu’on nous dit que des hyènes et autres bêtes sauvages rodent les lieux régulièrement. » Déplore un des habitants du site.   

La situation est d’autant plus compliquée dans la mesure où un effectif important de déplacés n’est pas doté d’abris, et passe la nuit sous la belle étoile pendant même la période pluvieuse.

Le site de Matyazo compte 1024 familles, des habitants de la zone Gatumba qui ont été délocalisés suite aux inondations.

 

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Photo: Le jour de la délocalisation du premier groupe de sinistrés de Gatumba

Bubanza : Le concubinage échappe à l’administration

Bubanza : Le concubinage échappe à l’administration

La pratique du concubinage devient une habitude en commune et province Bubanza malgré les sanctions administratives. Un couple refuse de rompre sa relation après être libéré du cachot communal.

Une femme prénommée Sophie, originaire de la colline Ruvumvu en commune et province Bubanza, est reprochée de s’approprier d’un mari d’une autre femme de la colline Gisovu. Selon notre source, ce couple qui a déjà fait cinq enfants, mais dont trois ont trépassé, a fait objet d’arrestation et d’emprisonnement à deux reprises, mais n’a pour autant pas rompu la relation. Mardi dernier, 9 juillet, l’administrateur communal a acheminé la femme chez ses parents tout en lui ordonnant formellement de ne plus retourner chez son concubin.

« L’administrateur a conduit la prénommée Sophie jusqu’à chez ses parents. Mais l’homme en question fait tout pour rejoindre sa concubine chez ses parents. Ils ont été emprisonnés pendant trois jours et c’est la deuxième fois qu’ils soient emprisonnés, mais ils restent ensemble. » Raconte un habitant de la localité.

L’administration communale avait intimé l’ordre à cet homme de retourner cohabiter avec sa première femme, mais sans effet. Il préfère plutôt parcourir une longue distance pour rejoindre la seconde femme chez ses parents. Précise notre source.

« On lui a ordonné de regagner sa première femme, mais il ne l’a jamais fait. Il prétend se rendre à Bujumbura à la quête du travail et il dévie vers le domicile de cette femme chez ses parents. Ces manœuvres font plutôt qu’il gaspille davantage la fortune et les biens familiaux. »

A ce sujet, nous n’avons pas pu joindre l’administration de la commune  Bubanza.

Mugoboka : Des magouilles dans l’élaboration des listes des victimes  des glissements de terrain à assister

Mugoboka : Des magouilles dans l’élaboration des listes des victimes des glissements de terrain à assister

Les victimes du glissement de terrain du quartier Mugoboka de la zone urbaine de Rohero en commune Mukaza de la Mairie de Bujumbura dénoncent les combines du chef du quartier Mugoboka. Cet administratif est reproché d’exiger de l’argent aux victimes de ce glissement de terrain afin de les inscrire sur les listes des bénéficiaires d’assistance.

Le Programme Alimentaire Mondiale PAM en sigle a été la première à voler au secours des victimes de l’éboulement de terrain à Mugoboka c’était au mois d’avril cette année. PAM a donné à chaque ménage une somme de 235 mille francs burundais de loyer, une somme qu’ils perçoivent jusque-là mensuellement, selon notre source.

Ayant octroyé une assistance hébergement, le PAM avait   précisé à ces victimes qu’il y a d’autres bienfaiteurs qui se préparent à compléter l’assistance. Ce qui n’a pas tardé, témoigne notre source. « Le projet Mera nk’abandi n’a pas tardé, il s’est déjà présenté à nous, via la croix rouge, mais ce qui a choqué les victimes est que le chef de quartier Mugoboka a décidé que toute personne assistée par le PAM ne doit pas bénéficier la nouvelle assistance », a déploré une des victimes.

Le chef de quartier Mugoboka, Révérien Nibasumba aurait trouvé sa vache à lait, il n’inscrit que ceux qui lui donnent des pots-de-vin.

«  Il y a des personnes qui sont assistées par le PAM mais qui figurent également sur la nouvelle liste. Il a aussi inscrit des personnes qui n’ont pas été touchées par ces glissements de terrain. Pour se retrouver sur cette liste, il faut d’abord intéresser l’administratif, chacun lui donne entre 10 ou 20 mille de francs burundais », dénonce les victimes.

Les victimes de glissement de terrain à Mugoboka, qui a causé pas mal de dégâts matériels dont les maisons détruites, demandent au responsable du projet « Mera nk’abandi » qui s’apprête à donner une assistance via la croix rouge, de ne pas considérer les nouvelles listes dressées par le chef de quartier, mais plutôt celles détenues par le PAM.

Au mois d’avril dernier, le glissement de terrain causant nombreuses fissures au quartier Mugoboka a emporté plus de 90 maisons et plus de 500 personnes ont dû quitter cette localité à cause de ces fréquents glissements de terrain.

Révérien Nibasumba, le chef de quartier Mugoboka accusé par les habitants de son quartier n’a pas encore réagi à ces accusations.

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