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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des années de service perdus pour un changement d’employeur

Des années de service perdus pour un changement d’employeur

Les employés du ministère de l’agriculture et de l’élevage continuent de réclamer leur régularisation par rapport aux arriérés liés à l’ancienneté. Plus de 400 employés viennent de partir à la retraite, alors que nombreux parmi eux n’ont toujours pas été régularisés. L’Etat   considère  qu’ils ont commencé le travail en 2014, l’année de migration au sein du ministère de la fonction publique, alors qu’ils travaillent pour l’Etat depuis plusieurs années.

Depuis 2014, tout le personnel du  ministère de l’agriculture et de l’élevage a été migré  au ministère de la fonction publique et soumis au  budget extraordinaire d’investissement dit BEI.   L’on distingue aujourd’hui trois catégories d’employés. Ceux qui étaient à ce ministère bien avant cette migration, ceux qui ont été  acceptés à ce ministère en provenance du ministère  en charge de l’éducation  et ceux qui ont directement été recrutés par la fonction publique

Parmi le  personnel  venu de l’enseignement,  certains ont gardé leurs numéros matricules  et d’autres se sont vus octroyés de nouveaux numéros matricules. Ces derniers,  plus nombreux n’ont jamais été régularisés par rapport au nombre d’années qu’ils avaient déjà presté pour l’Etat avant le changement d’employeurs. Les deux autres catégories de personnel n’ont pas ce problème.

’On nous a mis à la disposition du ministère  de la fonction publique en 2014. Ce qui est dramatique, c’est qu’ils considèrent que nous avons commencé à travailler cette année 2014’’, indique un de ces  employés.

Ce personnel du ministère de l’agriculture et de l’élevage dit avoir commencé les réclamations en 2018. Trois ministères concernés par la question à savoir les ministères des finances, de la fonction publique et celui de l’agriculture et de l’élevage n’ont pas encore pu mettre sur pieds une commission technique tripartite pour résoudre  leur question. Pourtant, le ministre des finances avait, au mois d’avril cette année 2023, demandé à ses deux collègues de désigner les membres de la commission ; une requête sans réponse jusque-là.

Au mois de juin  cette année 2023, 418 employés ont été envoyés à la retraite, et sont composés en grande partie par des employés qui n’ont jamais été régularisés.           

Les employés concernés demandent au gouvernement  de les régulariser avant de les envoyer à la retraite car ils toucheraient  une pension minime comparée  à celle qu’ils devaient touchés une fois calculée correctement, en  prenant en considération  toutes les années passées au service du pays.

 

 

Ruyigi : Les responsables de l’hôpital  Kinyinya accusés d’abus de pouvoir

Ruyigi : Les responsables de l’hôpital Kinyinya accusés d’abus de pouvoir

Les employés de l’hôpital de la commune Kinyinya en province Ruyigi se plaignent d’être maltraités par les responsables de cet hôpital. Ces derniers font des retraits sur les primes de leurs employés sans leurs consentements. Des retraits  dits  pour le développement de la commune Kinyinya.

 

Le médecin directeur de l’hôpital de Kinyinya et le gestionnaire de cet hôpital, qui est aussi le secrétaire général du parti au pouvoir CNDD-FDD en commune Kinyinya,  sont les deux responsables pointés du doigt par les employés de cet hôpital. Ce sont les  deux qui décident de retenir des sommes sur leurs primes sans leur consentement, dénoncent des employés de cet établissement sanitaire de la province Ruyigi  située à l’est du Burundi.

Notre source à cet hôpital révèle qu’ils peuvent retirer une somme de 20 mille francs sur leurs primes en disant que c’est pour différentes contributions. ‘’ A la fin du mois, quand l'hôpital a enregistré des bénéfices, l'excédent est attribué aux employés sous forme de primes. Mais nous  ne recevons pas le montant pour lequel nous avons signé. Ils viennent nous dire qu'ils ont soustrait une somme de 10 mille ou 20 mille francs pour contribuer  au  développement de la commune ou encore au parti CNDD-FDD’’, précise notre source.

Ces employés de l’hôpital de la commune Kinyinya  reprochent à leurs responsables  d’abuser de leur pouvoir pour les extorquer de l’argent. ‘’Comment osent-ils  exiger des contributions pour le développement de la commune alors que les employés le font d'une manière légale. Ils paient des taxes sur leurs salaires. C'est vraiment incroyable’’, s’indigne notre source.

Ainsi, les employés de cet hôpital demandent au ministère de la santé de suivre de près leur problème pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits et qu’ils perçoivent la totalité de leurs primes.

 

GITEGA : Les veilleurs du centre multidimensionnel impayés depuis plus de trois ans

GITEGA : Les veilleurs du centre multidimensionnel impayés depuis plus de trois ans

Les gardiens  du centre multidimensionnel de Gitega réclament les salaires  de trois ans et 7 mois. Des réclamations  ont été déjà  faites  à plusieurs reprises auprès du ministère des droits de l’homme, de la solidarité nationale et de la promotion du genre sans aucune suite favorable.

Ce centre multidimensionnel de Gitega fut appelé centre de développement familial et est sous la tutelle du ministère des droits de l’homme, de la solidarité nationale et de la promotion du genre. Ce centre fonctionnait comme un hôtel et offrait de multiples services notamment l’accueil des conférenciers, la restauration et l’hébergement des visiteurs.  

Selon les informations recueillies auprès de ses anciens employés, le centre multidimensionnel de Gitega est tombé en faillite à cause de l’émergence de beaux  hôtels dans la ville de Gitega, la capitale politique.

Depuis lors, ce centre a commencé à perdre petit à petit sa clientèle jusqu’à ce qu’il soit incapable de payer son personnel. La pandémie Covid 19 a aggravé la situation car, le centre  a été transformé en centre d’isolement pour des gens testés positifs au corona virus. C’est ainsi que certains de ses  employés ont décidé de plier bagages sauf  trois sentinelles.

‘’ Les autres employés sont partis sauf les trois sentinelles qui  sont obligés de rester craignant d’éventuels bandits qui pourraient  voler le matériel qui s’y trouve’’, explique un des anciens employés du centre qui ajoute que ‘’C’est triste d’entendre que le ministère de tutelle aide les gens en difficulté oubliant ses employés toujours au service et qui ne sont pas rémunérés depuis maintenant 3ans et 7 mois.’’

Selon toujours les anciens employés du centre multidimensionnel de Gitega (centre du pays), leurs trois anciens collègues ont présenté leurs cas  au gouverneur de la province de Gitega ainsi qu’à la ministre de la solidarité nationale et des affaires sociales mais n’ont eu aucune suite. Jusqu’à ce 08 août 2023, les deux autorités Imelde Sabushimike, ministre de la solidarité nationale et Venant Manirambona, gouverneur de Gitega  ne s’étaient pas encore exprimées sur le dossier.

En poste à ce centre, les trois sentinelles se nourrissent difficilement. Selon des sources locales, ils doivent attendre que leurs familles  ou amis  leur apportent à manger.

 

SOSUMO : Le personnel réclame le dégel des annales

SOSUMO : Le personnel réclame le dégel des annales

Les employés de la Société Sucrière de Moso avaient la promesse qu’à partir du mois de juillet 2023, les annales suspendues depuis 2016 vont être débloquées. Ce qui n’a pas été faite, d’où  leurs réclamations.

‘’On nous avait promis que ce déblocage  des annales se fera au mois de juillet mais voilà que nous sommes déjà au mois d’août. ‘’ Déplore le personnel de la SOSUMO qui affirme que les annales de certains autres fonctionnaires de l’Etat ont été déjà dégelées.

Hormis cette promesse qu’ils avaient, les employés de la SOSUMO s’interrogent sur cette pratique : ‘’Pour des fonctionnaires dont les annales ont été gelées la même période, pourquoi leur employeur les débloque  pour certains uniquement ?’’

Ces employés de la SOSUMO parlent d’injustice et interpellent les autorités responsables de cette question, dont le Président de la République,  de les rétablir dans leurs droits.

Les annales des fonctionnaires de l’Etat, augmentations faites annuellement selon le niveau des points obtenus à la fin de chaque année, ont été gelées à partir de 2016 par le gouvernement  Pierre Nkurunziza. Dans son budget d'austérité pour 2016, le gouvernement burundais avait décidé que les fonctionnaires de l'Etat ayant un salaire net supérieur à 100.000 BIF ne recevront pas d'annales pendant quatre ans (2016 à 2019) dans le souci de la mise en œuvre de la politique d'harmonisation des salaires des fonctionnaires de l'Etat au Burundi. La mesure devant être levée avec la mise en application d’une nouvelle politique salariale qui corrige les disparités salariales entres agents publics. Jusqu’à présent, tous les fonctionnaires de l’Etat n’ont pas encore bénéficié de cette nouvelle politique salariale.

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